Tony Yoka victime de chantage à l'adultère
L'image de Tony Yoka s'écorne un peu plus. Mis en cause et suspendu pour manquement à ses obligations de contrôles antidopage, le boxeur a cette fois été victime d'une tentative de chantage à l'adultère. Les faits se sont déroulés l'été dernier, le 20 juillet, quelques semaines avant la naissance de son premier enfant (le 2 août), attendu avec sa compagne la boxeuse Estelle Mossely.
Ce jour-là, Tony Yoka a rendez-vous vers 23h avec une hôtesse de l'air, Nadia, et son manageur Jérôme Abiteboul. L'objectif serait d'évoquer un projet lié au sport à l'étranger. Pour plus de tranquillité, ils décident de réserver une chambre dans un hôtel du quartier Pigalle. Selon le Parisien, Nadia serait arrivée en avance et aurait réservé la chambre avec sa carte d'identité et la carte bancaire du boxeur. Les trois personnes auraient passé 1h30 ensemble avant que le poids lourds ne quitte les lieux. Le lendemain, il aurait reçu des sms d'un inconnu, lui transmettant des captures écran de la réception de l'hôtel, de la carte d'identité de Nadia et de sa carte bancaire. L'exigence: 25 000 à 30 000 euros pour ne pas dévoiler tout ça à la presse à scandale. Le champion olympique décide de se rendre au commissariat du XIIIe arrondissement de Paris pour porter plainte.
"Tony est la victime dans cette affaire"
"Je porte systématiquement plainte dans ce genre d'affaire qui sont malheureusement courantes dans le domaine du sport et des médias", a expliqué à l'AFP l'avocat du boxeur, Me Arnaud Péricard. "Dès qu'il y a tentative d'escroquerie ou de chantage, nous portons plainte, les contrevenants ont été identifiés et passent en jugement. Nous nous réservons la possibilité de nous constituer partie civile le cas échéant", a-t-il ajouté. "Pour moi il n'y a pas d'autres commentaires à faire si ce n'est que Tony est la victime dans cette affaire".
Les enquêteurs ont rapidement suspecté la réceptionniste de l'hôtel, ainsi que son beau-frère. Les deux personnes sont interpellées le 27 juillet, et avouent leur méfait. Ils passeront devant le tribunal correctionnel le 1er juin prochain. Mais cette surprenante affaire ne va sans doute pas améliorer l'image de Tony Yoka, déjà salie par sa suspension de 12 mois avec sursis pour manquement à ses obligations de localisation dans le cadre des contrôles antidopage.
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