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Buffon: "J'étais tombé à la 150e place..."

Le capitaine de l'Italie Gianluigi Buffon est "heureux" de disputer dimanche la finale de l'Euro-2012 contre l'Espagne et de défier Iker Casillas après être "tombé à la 150e place" des gardiens mondiaux, a-t-il ironisé ce samedi à Kiev, à la vieille du match. Il répondait à certaines critiques qui l'annonçaient sur le déclin lors de la saison 2010-2011.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Q: Vous avez changé le jeu traditionnel de l'Italie, mais l'Espagne ne  reste-t-elle pas favorite?
R: "L'Espagne a plus de chance de gagner pour son parcours quadriennal, son  grand jeu, ses grands joueurs. Mais l'Italie joue en équipe et nous espérons  aller jusqu'au bout. Il y a des analogies avec notre victoire en Coupe du monde  en 2006. C'est une grande émotion de jouer ce match. Même si notre football a  gagné quatre mondial, il faut avoir l'humilité et la force de changer. Le  +Mister+ (l'entraîneur) a été bon pour nous diriger, nous donner les nouvelles  directives, sinon, on ne serait pas là."
   
Q: Vous allez disputer le titre officieux de meilleur gardien du monde à  Iker Casillas sur cette finale...
R: "C'est un très grand gardien, je suis très content d'être ici, en finale  du championnat d'Europe. C'est un honneur car il y a un an j'étais tombé à la  150e place des gardiens mondiaux... J'espère être à la hauteur."
   
Q: Les Italiens ont gagné les Coupes du monde 1982 et 2006 après de grands  scandales, et vous voilà en finale alors que le "Calcioscommesse" a éclaté,  comment l'expliquez-vous?
R: "On a quelque chose de particulier, sûrement. Au-delà de tous les  bavardages, les Italiens ont un sens des responsabilités et un amour de maillot  qui va au-delà de toutes nos limites. Nous voulons exalter notre drapeau, notre  histoire, notre nation. On trouve toujours la façon de former un groupe qui  pense tous ensemble, de manière univoque, c'est notre force."

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