Cet article date de plus de quatorze ans.

Camille Lacourt fait son retour

Camille Lacourt, devenu star de la natation française mi-août avec trois titres européens (50 et 100 m dos et 4x100 m 4 nages) et une attention médiatique particulière, effectue son retour ce week-end avec la réunion en petit bassin de Compiègne. Outre le Marseillais, Alain Bernard, le champion olympique et d'Europe du 100 m libre qui poursuit sa préparation, et Hugues Duboscq, de retour lui aussi, vont plonger dans le bassin picard.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le triple champion d'Europe revient dans les bassin

Deux mois après son triomphe à Budapest, Lacourt va pouvoir mesurer sa  nouvelle popularité mais aussi son niveau à moins de deux mois des Mondiaux en  petit bassin de Dubaï (15-19 décembre). "Au niveau des médias, ça se calme. On verra l'impact (dans l'eau) mais  assumer ce statut est aussi un nouveau challenge", explique Romain Barnier, son  entraîneur qui a dû se transformer en agent au retour de Hongrie.

Côté récompense, le Français  a été désigné nageur européen de l'année. Il a remporté les médailles d'or sur 50 et 100 m  dos et avec le relais 4x100 m 4 nages, en établissant au passage le record de  France du 50 m dos (24.07) et le record d'Europe du 100 m dos (52.11), le  premier record continental battu depuis l'interdiction des combinaisons, le 1er  janvier.  Sur 50 m dos, le Marseillais avait échoué à seulement 3/100 du record du  monde, détenu par le Britannique Liam Tancock (24.04).

L'entraîneur du cercle des nageurs de Marseille a déterminé trois objectifs  sportifs pour la saison à venir de Lacourt: "Pérenniser le 100 m dos, monter sur  le 200 m dos, où il a des faiblesses et, enfin, faire du 100 m libre". Pour ceux qui rêvaient de voir Bernard et Lacourt côte à côte, il faudra  attendre un peu. Ce week-end, Lacourt se contentera de sa spécialité, où il ne  trouvera aucun adversaire de son rang. Bernard, lui, aura un vrai rival, en la personne de Boris Steimetz.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.