Cent sportifs lancent un appel à voter Hollande
Les sprinters Stéphane Caristan et
Muriel Hurtis, l'ancien patron de l'OM Pape Diouf, le patineur Gwendal Peizerat,
l'international de rugby Pascal Papé, l'entraîneur des Barjots Daniel
Costantini, le marcheur Yohann Diniz ou encore les entraîneurs de rugby
Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux : ils sont précisément 103 à
signer cet appel "100 jours
avant les Jeux olympiques, 100 sportifs soutiennent François Hollande".
A la manœuvre de ce groupe qui pèse lourd en médailles olympiques et
paralympiques, la responsable du pôle sport de l'équipe de campagne du candidat
socialiste, Valérie Founeyron, et le judoka Thierry Rey, père du petit-fils de
l'ancien président Jacques Chirac. "C'est très important que François puisse devenir notre président.
Très important pour le sport français et pour tous les Français", affirme le champion du monde et champion
olympique.
Que les hauts salaires lèvent le doigt
Au micro de franceinfo.fr, Thierry
Rey condamne "un quinquennat
pitoyable et lamentable pour le sport, avec 0,15% du budget national consacré
au sport, 3.000 postes de professeurs d'éducation physique en moins et cinq ministres
en cinq ans [...] Il faut
changer tout cela et aller vers un homme qui aime le terrain, qui aime les gens,
qui apporte des solutions et qui va vers l'avenir", conclut le judoka.
Dans cette liste des "100", en dehors du footballeur Vikash Dhorasoo l'on trouve assez peu
de hauts salaires du sport. Footballeurs, tennismen, pilotes de F1 : les
milliardaires du sport ne s'affichent pas derrière le candidat socialiste. La
proposition de Hollande de taxer à 75% les très hauts revenus y est peut-être
pour quelque chose. "S'ils ne sont pas sur la liste de soutien à
François Hollande, on ne les trouve pas non plus dans le camp adverse",
ironise Thierry Rey. "Ils ne doivent pas oublier que 8 millions de
personnes vivent en France sous le seuil de pauvreté", rappelle le
judoka qui leur conseille de "faire apport de plus de solidarité
nationale".
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