Chaleurs sur le Zenith
Avec un thermomètre affichant une température bien en-dessous de zéro, le terrain du stade Petrovski avait de quoi faire pâlir de jalousie les responsables du Stade de France. Si la pelouse n'était pas bien belle, elle offrait l'avantage de laisser se disputer, à 21h heure locale, le 8e de finale aller de la Ligue des Champions entre le Zenith et Benfica. Et en plus, ce n'était pas "Holiday on ice" mais bien un match spectaculaire, avec des buts.
Loin de la température bien plus clémente de Lisbonne, les Portugais ont été les premiers à s'illustrer, Maxi Peireira reprenant victorieusement un ballon relâché par le portier russe après un coup franc de Cardozo (20e). Saint-Pétersbourg réagissait rapidement avec une volée à bout portant de Kerzhakov, repoussée par le gardien lusitanien (22e). Au score, l'équipe locale revenait avec le 4e but en 7 matches de Shirokov, d'un plat du pied à la réception d'un centre instantané de Hubocan (27e). Et le buteur ne s'arrêtait pas là, puisqu'il réalisait le doublé en trouvant les filets à la 88e minute, pour le but vainqueur puisque son coéquipier et ancien parisien Semak, d'une talonnade acrobatique, avait donné un avantage (71e) que Cardozo avait annihilé (87e). Les deux buts inscrits à l'extérieur permettent toutefois au Benfica, seul rescapé portugais en Ligue des champions, de conserver toutes ses chances de qualification pour le tour suivant. A Lisbonne, le 6e mars prochain, la température sera bien plus élevée qu'en Russie, et le public portugais se chargera de faire monter la pression d'un cran.
Entre un Zenith, qui n'avait plus joué en compétition depuis le 6 décembre face à Porto, et un Benfica, 1er de son groupe et ayant participé à l'élimination précoce de Manchester United, le match retour fera pencher la balance dans quel sens ? Les Russes ont un avantage, mais une victoire par un but d'écart des Portugais suffirait à ceux-ci pour aller en quarts.
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