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Clijsters , de retour à la maison

Victorieuse cette saison de trois tournois, à Miami, Brisbane et Cincinnati, la Belge Kim Clijsters poursuit sa folle reconquête du classement WTA. Aujourd'hui tête de série numéro 2, la jeune maman se présente à l'US Open, avec l'étiquette de tenante du titre et de joueuse à battre. Sur le ciment qui lui réussi tant, elle tâchera de décrocher un troisième sacre.
Article rédigé par franceinfo
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Dans son jardin. Un an après avoir marqué les esprits à Flushing Meadows, Kim Clijsters revient sur le ciment qui l'a vu renaître. Sortant de deux ans et demi de retraite au cœur de l'été 2009, la Flamande avait fait sensation en balayant d'un revers de tamis les reines de la discipline, dont Serena Williams et Caroline Wozniacki. Elle s'adjugeait à cette occasion un deuxième succès sur le dur new-yorkais après celui de 2005, contre Mary Pierce.
Tant de choses ont changé en l'espace d'une saison. Du statut de jeune maman de retour à la compétition, la Flamande s'est refait une place dans la hiérarchie mondiale. Désormais troisième joueuse mondiale, elle est cette année la joueuse à battre.

Clijsters : "Ma fille, ma priorité"

Pour parvenir à une telle réussite, l'ex-numéro 1 mondiale a dû modifier son approche des courts depuis son grand retour à la compétition. A l'image de Roger Federer ou du Rafael Nadal version 2010, Kim Clijsters a appris à choisir. La Flamande se fait rare sur les courts, choisissant scrupuleusement ses tournois de préparation à l'approche des grands événements. "Je joue les tournois importants et peu les secondaires par besoin de rester fraîche toute la saison, concède t-elle. Et puis, en tant que mère, je culpabilise assez vite si je prends des décisions qui pourraient être égoïstes. C'est très important pour moi que ma fille (Ndlr : Jada), qui m'accompagne sur la majorité des tournois auxquels je participe, soit ma priorité." En effet, seuls neuf tournois ont eu la chance de pouvoir compter sur sa présence cette saison, en raison également d'une blessure à l'approche de Roland-Garros. Sur ces neuf, la Belge s'est imposée à trois reprises, à Brisbane, à Miami et à Cincinnati, la semaine dernière. A chaque fois sur dur. Autant de succès comme autant de certitudes que la Belge est sur de bons rails pour viser le doublé. Seule inconnue pour elle, sa capacité à confirmer. Sur les deux finales qu'elle a disputé Outre-Atlantique précédemment (2003, 2005) elle avait à chaque fois manqué à l'appel pour défendre ses chances l'année suivante.

Qui pour la déloger ?

Face à elle, la liste des prétendantes s'est réduite comme une peau de chagrin. En l'absence de Serena Williams blessée au pied et de Justine Henin (coude) il faudra compter sur la finaliste de l'an passée, Caroline Wozniacki (tête de série numéro 1). Victorieuse à Ponte Vedra Beach, Copenhague et Montréal en 2010, la Danoise a montré qu'elle était prête à tout casser pour le dernier majeur de la saison après quelques mois d'absence. Et pourquoi pas décrocher le premier titre du Grand Chelem de sa carrière. A ses côtés, la surprise pourrait survenir de Svetlana Kuznetsova. Victorieuse de l'US Open 2005, la Russe s'est réveillée cet été après un début de saison manqué. Suite à son succès à San Diego, elle a enchaîné avec une demi-finale à Montréal. Une belle montée en puissance qui pourrait se poursuivre à Flushing. Parmi les outsiders, il faudra aussi compter avec Maria Sharapova. Revenue fort en fin de saison, la Russe a rallié la finale de Cincinnati de manière convaincante. L'ancienne reine du tennis féminin peut espérer briller et se rappeler au bon souvenir de sa victoire en 2006 contre Justine Henin.

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