Copa Libertadores : Boca Juniors et River Plate se neutralisent dans une finale aller enflammée
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Les deux grands rivaux du championnat d'Argentine, Boca Juniors et River Plate se sont quittés sur un score de parité (2-2), en finale aller de la Copa Libertadores dimanche soir. Disputée dans une ambiance incroyable, cette rencontre a tenu toutes ses promesses et le match retour prévu le 24 novembre, devrait être un très grand moment de football.
Reportée la veille en raison des pluies torrentielles qui s'abattaient sur Buenos Aires, la finale aller tant attendue de la Copa Libertadores pouvait enfin débuter. Habituellement très chaude, inutile de dire que l'ambiance était insoutenable dans la Bombonera. Les deux grands rivaux de la capitale argentine se retrouvaient pour la première fois en finale de la prestigieuse compétition sud-américaine, l'équivalent de la Ligue des Champions européenne.
Les hostilités ne tardaient pas à commencer, et River Plate se montrait le plus menaçant dans les premiers instants. A la 5e minute, Rossi devait s'employer pour dévier le coup franc de Martinez qui prenait la trajectoire de la lucarne. Tout le stade retenait son souffle, jusqu'au corner suivant et la tête de Martinez Quarta qui passait juste à côté. La finale était lancée, et malgré un public de Boca survolté, River Plate prenait l'ascendant. Mais River était privé de Pavon qui sortait, dépité, sur blessure.
A tout moment, la Bombonera pouvait s'embraser tant la tension était à son comble. Et l'étincelle arrivait enfin à la 34e minute lorsque Ramon Abila ouvrait la marque profitant un ballon repoussé du gardien adverse (1-0, 34e). Difficile de décrire l'explosion de joie des milliers de supporters des Xeneizes, complètement hystériques ! Une joie qui contrastait avec le visage livide du gardien adverse.
Mais le scénario de cette grande affiche réservait une mauvaise surprise aux joueurs de Guillermo Barros Schelotto. Deux minutes plus tard, Pratto douchait les ardeurs des supporters locaux en égalisant d'un tir croisé, sur un service en profondeur parfait (1-1, 36e). Transcendés par cette ambiance délirante, les 22 acteurs ne faiblissaient pas et la Bombonera explosait de nouveau de joie au moment où Benedetto déviait victorieusement de la tête une frappe de Villa sur un nouveau coup franc (45e + 1, 2-1).
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Après une telle première période, difficile pour River Plate de repartir de l'avant. Les supporters de Boca ne cessaient de chanter et les Jaune et Bleu se montraient bien plus présents dans les duels, à l'image de Nandez qui donnait le tournis à ses vis-à-vis. Mais il était écrit que cette rencontre serait mémorable… Et sur un puissant coup franc de River Plate, le malheureux Carlos Izquierdoz déviait le cuir dans les cages de son gardien (2-2, 61e).
L'ambiance redescendait d'un coup, tout comme le rythme entre deux équipes qui avaient déjà beaucoup donné sur le terrain. Mais le public de la Bombonera ne faiblissait pas et en redemandait. L'entrée sur le terrain d'un certain Carlos Tevez, qui remplaçait Sebastian Villa (73e), redonnait espoir aux fans de Boca, mais la formation dirigée par Marcelo Gallardo, ses trois titres en Copa Libertadores et ses 14 sacres en championnat restait dangereuse.
Lauréate à six reprises de la prestigieuse compétition (et sacrée à 13 reprises en championnat), l'équipe de Bocca Juniors obtenait une occasion en or à la 90e minute, lorsque Tevez décalait judicieusement pour Abila sur un contre rondement mené, mais l'attaquant butait sur Armani du genou. Avec cinq minutes de temps additionnel, les fans -d'un côté comme de l'autre- scrutaient les secondes qui s'égrainaient doucement.
Finalement, malgré un bon pressing des joueurs de Boca dans ces dernières minutes, le score en restait là. Tout était à refaire pour les deux équipes. Le but à l'extérieur ne comptant pas double en finale de cette compétition, rien n'était vraiment joué avant le match retour. Même si cette fois les supporteurs seront acquis à la cause de River.
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