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Coppejans "au sommet du monde"

Vainqueur de Roland-Garros Juniors en battant le Canadien Filip Peliwo (6-1, 6-4), Kimmer Coppejans était sur un nuage. "Je me sens au sommet du monde. C'est incroyable", a-t-il expliqué, lui qui devient le premier Belge à soulever ce trophée depuis le succès de Jacky Brichant, il y a tout juste 65 ans !
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Kimmer Coppejans, vainqueur de Roland-Garros Juniors (PASCAL GUYOT / AFP)

Q. Que ressentez-vous aujourd’hui après cette belle victoire ?
R. Je n'ai pas de mots pour cela. C'est une sensation extraordinaire. Je me sens au sommet du monde. C'est incroyable.

Q. Vous avez sans doute disputé votre meilleur match de la semaine aujourd'hui.
R. Oui, j'ai très bien joué,  et  dès  le départ. Dans le deuxième set, j'ai eu un break très tôt et j'ai gagné mon service à chaque fois.

Q. Quand il a eu ses trois points de break à 0-40,  qu'avez-vous ressenti ?
R. J'étais un peu tendu, mais il n'a pas réussi à faire un seul break de tout le match. Donc je me suis dit : « continue à jouer des bons points et il ne va pas réussir à te breaker de tout le match ». Il a fallu que je reste très calme.

Q. Quelles étaient vos attentes en arrivant sur le tournoi ?
R. Mes attentes : je voulais passer le troisième tour parce que, jusqu'à présent, c'était mon meilleur résultat sur un Grand Chelem.  Et puis, je suis arrivé en quart et que j’ai gagné contre Kyle Edmund, à partir de ce moment-là,  j'ai commencé à croire en moi et dire que je pouvais gagner le tournoi, ce que j'ai fait et qui est vraiment génial.

Q.  Vous avez décidé de jouer des tournois au Brésil.  Qu'en retenez-vous ?
R. Oui, j’ai joué le Banana Bowl et la Copa Gerdau. C'était un grand tournoi. En Amérique  latine, il y a toujours de grands tournois. Nous avons décidé d'aller là-bas. J'ai joué un premier tournoi pas exceptionnel. Sur le second,  j'ai  vraiment bien joué et  me suis qualifié pour les finales. J'ai beaucoup aimé !

Q. C'était sa deuxième défaite d'affilée dans une finale d’un tournoi dans une finale de Grand Chelem ; cela devait être difficile ?
R. Oui, à la fin du match, je lui ai dit "désolé" parce qu'il mérite le titre autant que moi. Je suis désolé pour lui qu'il n'ait pas pu remporter son premier Chelem. Il a fait la finale à deux reprises. J'espère qu'il pourra en gagner un.

Q. Pour vous, votre avenir, c’est votre prochain tournoi, c'est Wimbledon ?
R. Wimbledon, il faut tout reprendre à zéro, parce que c'est difficile de repasser par un premier tour après avoir gagné un tournoi comme celui-là. Je vais y aller et faire de mon mieux à chaque fois et on verra.

Q. Mais vous allez là-bas en tant que champion ?
R. Oui, c'est vrai.

Q. Cela fait 65 ans qu'un Belge n'avait pas gagné le tournoi juniors. C'est aussi quelque chose de marquant pour toi, pour ton pays aussi ?
R. Oui. Ça fait 60 ans qu'un Belge n'a pas gagné ici. C'est incroyable : je suis le suivant. C'est énorme !

Q. Tu arrives toujours à contrôler autant tes émotions ?
R. Je suis une personne calme, normalement. Mais sur le terrain, parfois, je ne suis vraiment pas calme. Aujourd'hui, j'étais vraiment là et je suis resté calme tout le match. J'ai très bien joué pour ça. Mais normalement, je ne me sens pas très bien et mentalement c'est plus difficile.

Q. Sur la balle de match, à quoi as-tu pensé en premier ?
R. Le meilleur est de ne penser à rien à ce moment-là. En balle de match, tu peux vraiment gagner Roland Garros. J'ai fait une belle balle de match je n'ai pas raté.

Q. Cette victoire va changer quoi pour toi, pour la suite ?
R. Peut-être que plus de monde va me reconnaître. Mais pour moi, cela ne change rien. Je reste moi.

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