Coronavirus - Roxana Maracineanu : "Sans le vaccin, pas de retour à la normale pour le sport"
Sans vaccin, point de salut pour le sport ? C'est en substance ce qu'a laissé entendre Roxana Maracineanu au micro de RTL dimanche. La ministre des Sports a expliqué qu'en l'absence d'un vaccin, il serait impossible de revenir à la situation antérieure à la période actuelle pour le monde du sport. "Dans une période de confinement, on ne pouvait pas envisager de faire du sport comme avant. Mais tout au long de cette crise je n'ai jamais cessé de me battre pour le sport. Sans le vaccin, pas de retour à la normale pour le sport", a expliqué Maracineanu.
Un retour de la compétition mi-juillet ?
Une sortie catégorique surprenante alors que l'ambition d'un vaccin n'est envisagée que pour l'année prochaine a minima. Alors que l'arrêt de la Ligue 1 continue de diviser les acteurs du monde du football français, Roxana Maracineanu suit sa ligne ferme et confirme travailler à la conclusion des saisons dans les différents sports.
"On fait le nécessaire pour valider l’arrêt des saisons des différents sports. Cela n’empêchera pas les recours comme ceux de l'Olympique Lyonnais et d'Amiens auprès du conseil d’Etat. Les finales de Coupe en août, ça peut s’envisager à huis clos.", a ajouté la ministre des Sports, expliquant entendre "la frustration des sportifs et des présidents de clubs de Ligue 1. Dans le contexte du 11 mai, on ne pouvait finir le championnat le 3 aout et ça n'était pas envisageable de faire des sports comme le foot dès le 13 juin. Il faut un certain temps pour se remettre d'un tel confinement et pour retrouver les réflexes d'un jeu collectif. Désormais, on espère tous que la compétition pourra reprendre mi-juillet ou début août. Quelles compétitions ? Ce n'est pas à moi d'en décider."
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Un public "de manière dégradée"
Egalement interrogée sur le retour partiel du public dans les stades, la ministre a évoqué la possibilité de "parcours d'arrivée et de sortie pour aller à son siège" afin d'avoir du public "de manière dégradée", ajoutant que "dans tous ces écosystèmes comme les événements sportifs, ça va être compliqué, même si aujourd'hui dans les stades, on sait gérer les flux de personnes. Tous ces acteurs de l'événementiel sont au travail."
Enfin, elle s'est arrêtée sur les situations particulières de Roland-Garros et du Tour de France. "Ma plus grande envie, c'est qu'il y ait du public, car Roland-Garros et le Tour de France sans public, ce n'est pas envisageable. Mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui, nous les faisons également travailler sur d'autres scenarii avec moins de public."
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