Coupe du monde 2018 : et si la France devenait championne du monde
Superstition mise à part, que se passerait-il si les Bleus remportait une deuxième Coupe du monde, vingt ans après ? D’abord, sur un plan purement sportif, l’équipe de France instaurerait une nouvelle ère. Avec la deuxième équipe la plus jeune du mondial (25 ans et 10 mois, derrière le Nigeria), les joueurs de Didier Deschamps s’offriraient un avenir doré. Les Varane (25 ans), Umtiti (24 ans), Pavard (22 ans), Hernandez (22 ans), Pogba (25 ans) ou encore Mbappé (19 ans) ont de belles années devant eux. Sans parler des remplaçants tels que Mendy (23 ans), Kimpembe (22 ans), Dembélé (21 ans) et Lemar (22 ans).
Préserver le club des étoiles
En football, le plus grand des prestiges consiste à faire partie des nations "à étoile". Lorsque l’on remporte le Graal, une Coupe du monde, une étoile est mise sur le maillot de la sélection. Le club des étoiles demeure très fermé. Sur vingt éditions, seules huit nations ont soulevé le trophée. Le Brésil, l’Allemagne et l’Italie en ayant glané treize à eux trois. En s’imposant devant la Croatie, les Bleus graviraient un échelon supplémentaire, celui de l’Argentine et l’Uruguay, vainqueurs à deux reprises.
La fête, en sécurité
"Les images sur les Champs, ça rappelle des bons souvenirs mais il y a 20 ans, c'était des images après une finale, cette fois c'était après une demi-finale", se souvient le champion du monde 98 et actuel sélectionneur Didier Deschamps. Car si les Français gagnent, la foule voudra s’inviter sur les Champs mais, époque oblige, la fête sera bien plus encadrée.
Dimanche, l’avenue des Champs-Elysées sera interdite aux véhicules pour permettre aux supporters de défiler. En revanche, le dispositif mis en place pour la parade des Bleus, lundi ou mardi, ressemblera à celui adopté pour les funérailles de Johnny Halliday, selon Le Parisien : l’avenue dégagée et protégée par des barrières pour laisser passer le bus des joueurs.
Voir sur Twitter
Un trophée et des retombées
L’impact d’une victoire finale sur l’économie réelle d’une nation n’est pas un mythe. D’après l'étude d'ABN Amro, "lorsqu'un pays attire l'attention, cela facilite l'établissement de relations commerciales et d'investissement avec d'autres pays et le football peut bien aider à établir de tels contacts". Pour preuve, depuis l’édition 1970, les vainqueurs bénéficient d’une hausse de la croissance avoisinant 1%. Bercy aura sûrement un œil attentif sur l’issue du match, les perdants en finale voient leur croissance ralentir, en moyenne, de 0,3%.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.