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Coupe du monde 2018 : Le Maroc est-il déjà condamné ?

Battu en toute fin de match face à l'Iran lors de son entrée en lice, le Maroc est dans une position plus que délicate. Désormais, pour se qualifier en huitième de finale, la sélection de Hervé Renard n'a pas d'autre choix que de bousculer et l'Espagne, et le Portugal, ni plus ni moins que les deux derniers champions d'Europe. Par ailleurs, le fait d'avoir perdu sur un but contre son camp, au bout du suspense, et contre une équipe iranienne à sa portée, risque de laisser des marques.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (ISSOUF SANOGO / AFP)

Invaincu pendant la phase éliminatoire de la zone Afrique, le Maroc suscitait beaucoup d'espoirs avant son entrée en lice au Mondial. Sous la houlette de Hervé Renard, la sélection faisait son retour dans la compétition après 20 longues années d'absence.

Sachant toutefois que les choses allaient être difficiles face à l'Espagne et au Portugal, les Lions de l'Atlas n'avaient d'autre choix que de s'imposer contre l'Iran pour espérer. C'est finalement sur un superbe but d'attaquant de son propre défenseur, mais contre son camp, que le Maroc s'est incliné en fin de match 1 à 0.

  (PAUL ELLIS / AFP)

"On fait deux fautes successives, on prend un but contre notre camp. C'est de notre faute. (...) On s'est fait crucifier", a analysé le sélectionneur Hervé Renard. "Je veux m'excuser pour l'équipe, les fans et les 35 millions de personnes au Maroc. (...) Désormais, je suis l'idiot", avait déclaré Aziz Bouhaddouz, fautif sur l'unique but de la rencontre.

Le Maroc est dos au mur dès son premier match et même s'il crée l'exploit en battant le Portugal, il peut quand même terminer dernier du groupe. Alors on s'en remet à la méthode Coué. Le milieu Fayçal Fajr a insisté sur le fait que les Portugais, comme les Marocains, étaient des "êtres humains avec deux bras et deux jambes". Il a également pris l'exemple de l'Islande, qui a réussi à tenir en échec l'Argentine, pour s'en inspirer.


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Mais le Portugal se méfie de son adversaire et ne prendra pas le match à la légère. "Tout le monde connaît le Maroc, on sait que la plupart des joueurs sont nés en Europe et le match contre l'Iran aurait pu avoir un résultat différent", a tenu à nuancer André Silva, l'attaquant portugais.

Les Portugais seront méfiants, mais il y a fort à parier que les Marocains le seront aussi, et même bien plus, sachant qu'en face Cristiano Ronaldo sort d'un triplé fabuleux contre l'Espagne. Le ballon d'or a beau aimer le Maroc et s'y rendre régulièrement, il ne se gênera pas non plus pour voyager dans la défense adverse.

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