Coupe du monde 2018 : le programme du samedi 16 juin
• France - Australie : Battre la malédiction pour les Bleus
A Kazan (Kazan Arena)
Candidat à la victoire finale le 15 juillet prochain, l'équipe de France démarre sa course à la deuxième étoile ce samedi à Kazan contre l'Australie. Dans une rencontre à leur portée, Didier Deschamps fait le pari de la jeunesse pour une entrée en matière qui réussi guère aux Bleus dans un Mondial. Sur les quatre dernières éditions, les Français n'ont remporté qu'un seul match d'ouverture, c'était il y a 4 ans au Brésil contre le Honduras (3-0). Face à un adversaire contre lequel ils n'ont plus perdu depuis 2001, l'équipe de France a cependant tout à perdre en cas de faux pas. L'attaquant australien Andrew Nabbout l'a promis : les Socceroos ont "une stratégie" et les "capacités" pour contrer l'équipe d'Antoine Griezmann.
• Argentine - Islande : Le finaliste malheureux de 2014 rentre en lice
A Moscou (Spartak Stadium)
Le premier duel du groupe D a tout d'une rencontre alléchante, entre le finaliste de la dernière Coupe du monde, et la surprise de l'Euro 2016. Quart de finaliste en France dans la compétition continental, l'Islande dispute ce samedi son premier match de son histoire dans un Mondial. "On n'y va pas pour faire de la figuration" a promis le président islandais, avec en tête de refaire le coup de l'Euro 2016 lorsque le onze de la petite île volcanique avait déjoué les pronostics. Mais, à Moscou, les regards seront braqués su un seul homme, Lionel Messi. "La Pulga", qui a marqué l'histoire du football sans jamais vraiment briller en Coupe du monde (cinq buts en trois participations), doit revêtir son plus beau costume pour porter l'Argentine. Quand on connait son duel à distance avec Cristiano Ronaldo dans la lutte au Ballon d'Or, la prestation de Messi pourrait éblouir la Russie, après la prestation XXL du Portugais hier.
• Pérou - Danemark : en jeu, la deuxième place derrière la France
A Saransk (Stade de Mordovie)
Derrière les favoris français, les outsiders péruviens et danois semblent destinés à se disputer le deuxième ticket du groupe C. "Nous ne pensons pas à la deuxième place, nous voulons nous qualifier comme premier", a pourtant prévenu l'attaquant du Pérou, André Carrillo. Il s'agira donc de ne pas rater le rendez-vous de Saransk face au Danemark d'Eriksen, auteur de 12 buts lors de ses 13 dernières rencontres internationales.
• Croatie-Nigeria : des Croates ambitieux
A Kaliningrad (Baltika Arena)
Gare à la chute! Derrière l'Argentine de Messi, Croatie et Nigeria arrivent en Russie avec ambition: les deux équipes semblent armées pour aller -au moins- en huitièmes. Mais, pour espérer revenir en troisième semaine, il faudra éviter de se prendre les pieds dans le tapis d'entrée. Pour ça, les "Vatreni" peuvent compter sur l'un des milieux de terrain les plus sexy de la compétition. Avec Luka Modric, mais aussi Ivan Rakitic, Mateo Kovacic, Milan Badelj ou Marcelo Brozovic, les Croates semblent avoir ce qu'il faut pour jouer les trouble-fête. Mais le Nigeria, huitième de finaliste en 2014 en terminant derrière... l'Argentine, n'a pas dit son dernier mot.
Avec AFP
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