Coupe du monde 2018 : le retour des Bleus, l'agenda de la journée
Il y aura comme un remake de 1998, après la victoire contre le Brésil (3-0). Cette fois, c'est la Croatie qui est tombée en finale en Russie (4-2). Mais la liesse promet d'être la même. Les Bleus quitteront lundi en fin de matinée la banlieue de Moscou et leur camp de base d'Istra. Leur avion est attendu à 15h55 à Roissy, a indiqué la Fédération française de football (FFF).
Ensuite, les Bleus du sélectionneur Didier Deschamps descendront les Champs-Elysées vers 17 heures, avant d'être reçus par le président de la République au palais de l'Elysée. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, présents en tribunes du célèbre stade Loujniki à Moscou pendant la finale, puis dans les vestiaires après le match, pourront encore féliciter les nouvelles idoles du pays.
Deschamps dans l'histoire
Les cracks bleus version 2018 descendront la "plus belle avenue du monde" depuis le plateau de l'Etoile jusqu'au rond-point des Champs-Elysées. Ils imiteront leurs glorieux aînés qui, le 13 juillet 1998, avaient défilé au même endroit à bord d'un bus à impériale, acclamés par un demi-million de personnes.
Un homme pourra leur expliquer ce qui les attend. C'est leur sélectionneur Didier Deschamps. Il y a 20 ans, il était capitaine des champions du monde, sentinelle du milieu de terrain. Aujourd'hui, à 49 ans, il entre dans un club très fermé, ceux qui ont gagné la compétition reine comme joueur et coach. Jusqu'ici, ils n'étaient que deux à avoir réalisé cette performance, le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer.
"On va fêter ça"
"Je suis très content, j'avais affiché mes ambitions collectives en début de Mondial, c'était de remporter la Coupe du monde", s'est réjoui sur TF1 le gamin de Bondy. "C'est la vie qu'on voulait. On est fier de rendre les Français heureux. On est conscient qu'on avait ce rôle-là aussi, on voit qu'ils oublient tous leurs problèmes", a souligné le TGV du PSG. Et d'ajouter déjà mature et ambitieux: "On joue pour ce genre de choses, j'ai toujours dit que je ne voulais pas être que de passage dans le foot. Etre champion du monde c'est envoyer un message, c'est un passeport pour continuer à travailler et à faire encore mieux".
"J'ai le sommeil facile, mais je ne vais pas dormir, on va fêter ça. On repartira au travail dans quelques semaines". Comme la plupart des fans en France, dans les rues en fête au coup de sifflet final. Et qui attendent désormais, pour ceux présents à Paris, de pouvoir apercevoir leurs nouveaux héros.
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