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Coupe du monde 2018 : les tops et flops du mondial

Après le sacre des Bleus, l'heure du bilan est venue. Réussites, échecs, joies, déceptions... Voici les tops et les flops de cette coupe du monde.
Article rédigé par Benjamin Badache
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (MLADEN ANTONOV / AFP)

Tops

• L’ère des Bleus

Avec la deuxième équipe la plus jeune du mondial (25 ans et 10 mois, derrière le Nigeria), les joueurs de Didier Deschamps  s’offrent un avenir doré. Les Varane (25 ans), Umtiti (24 ans), Pavard (22 ans), Hernandez (22 ans), Pogba (25 ans) ou encore Mbappé (19 ans) ont de belles années devant eux. Sans parler des remplaçants tels que Mendy (23 ans), Kimpembe (22 ans), Dembélé (21 ans) et Lemar (22 ans).

Coupe du monde 2018 : Varane et Umtiti, défense de patrons

• Des scénarios haletants

Le temps additionnel offre des retournements de situation tout au long du mondial. Lors des phases de poules, 20% des buts sont inscrits à partir de la 85e minute. La qualification de l’Argentine à la 86e en est probablement le plus fort symbole.

• Les « petites nations » à l’honneur

Plus les années passent et moins l’écart entre les nations est important. La maitrise tactique du Japon, la solidité suédoise, l’abnégation iranienne, le collectif sud-coréen, la grinta colombienne… De quoi trouver son plaisir dans chaque match de la compétition.

• Les Russes

Sur le terrain comme en dehors, ce mondial brille par sa réussite. Des stades plein, aucun débordement et une grosse ambiance. Mais les Russes ne se contentent pas de ça. Quart de finaliste, ils réalisent un parcours que personne n’avait pronostiqué.

Flops

• Des grandes nations au tapis

L’Espagne, l’Allemagne, l’Argentine… Si les joueurs de Sampaoli – licencié ce lundi – font preuve d’une immense faiblesse, les Allemands ne jouissent pas d’une grande réussite. En trois jours de poules, ils frappent à 70 reprises pour 2 buts et une élimination précoce. De son côté, l’Espagne ne parvient jamais à mettre son jeu en place et sort dès les huitièmes.

• Neymar au sol

Son talent demeure incontestable. Balle au pied, Neymar fait quasi systématiquement ce qu’il veut, mais son attitude agace. Il est vrai qu’il prend plus de coups que la moyenne, de là à passer 14 minutes au sol en quatre matches. Reste à voir comment le prodige brésilien sera reçu dans les stades de Ligue 1.

• L’Afrique malmenée

Quatre nations engagées, toutes éliminées avant la phase finale. L’Egypte de Mohamed Salah n’est pas (encore) à la hauteur, la Tunisie peine à chaque rencontre. Le Maroc s’appuie sur ses individualités sans proposer un réel collectif, les joueurs d'Hervé Renard ratent le coche en perdant d’entrée devant l’Iran (1-0). Le Sénégal apparaît comme meilleure nation africaine du mondial sans pour autant réussir à finir devant la Colombie ou le Japon.

• La blessure de Cavani

Son absence ne déplaît pas aux Bleus pour les quarts de finale. Mais tout amateur de foot regrette sa blessure lors du huitième face au Portugal (2-1). Auteur d’un match exceptionnel, ponctué d’un double, Edinson Cavani partait pour faire un grand mondial.  

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