Coupe du monde 2018 : réaliste, la Colombie élimine le Sénégal
Le match : un match ouvert, la Colombie réaliste
Dès le début de la rencontre, les deux équipes se rendent coup pour coup et font preuve d’engagement. La Colombie se procure la première occasion suite à une grosse charge subie par Falcao, qui se retrouve en sandwich entre Youssouf Sabaly et Kalidou Koulibaly. Juan Quintero enroule son coup-franc et oblige Khadim N’Diaye à se détendre.
Mais grâce à un bloc défensif efficace, le Sénégal récupère beaucoup de ballons et se crée des situations intéressantes. A la 17e minute, M.Mazic siffle un penalty suite à une faute de Sanchez sur Mané mais revient sur sa décision après visionnage de la vidéo. Les hommes d’Aliou Cissé poussent, notamment par l’intermédiaire de Niang (20e), Baldé (27e) et Sarr (28e), mais sans mettre grandement en danger David Ospina.
Mais peu d’occasions dangereuses viennent faire frémir les deux gardiens de but. Et les crampons de Sadio Mané, glissants comme une plaque de verglas, ne sont pas là pour arranger la situation. Muriel réveille la Samara Arena à l’heure de jeu. En deux minutes, il envoie une frappe puissante directement sur le portier sénégalais avant de se faire découper par ce dernier lors d’une percée. N’Diaye joue le ballon selon l’arbitre, qui laisse jouer.
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Les ardeurs de Muriel et ses compères finissent par payer. A la 74e minute, sur un corner frappé par Juan Quintero, le jeune Yerri Mina s’envole et coupe le ballon au premier poteau pour faire emprunter à toute une nation l’autoroute de la qualification. Le péage sénégalais n’est pas assez féroce dans les dernières minutes et c’est bien la Colombie qui s’impose et termine première du groupe H. Le Sénégal prend la porte de ce Mondial. Malgré sa défaite, le Japon termine deuxième.
Le fait du match : la sortie de James Rodriguez
Grimaçant en début de rencontre, James Rodriguez sort blessé à la 31e minute et la Colombie se voit privée de son chef d’orchestre, étincelant dimanche contre la Pologne. José Pékerman perd ainsi un élément clé de son système. Impliqué sur dix buts en sept rencontres de Coupe du Monde, le milieu du Bayern Munich est, avec Quintero, un piston qui fluidifie l’attaque colombienne. Son absence a créé un vide abyssale et a forcément eu un impact sur le manque d’animation offensive. Heureusement pour les Cafeteros, la qualification est au bout. Mais si l’absence de James est plus longue que prévu, l’avenir des Colombiens dans la compétition s’assombrira.
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