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Coupe du monde 2018 : Un Danemark réaliste refroidit les ardeurs du Pérou

L'envie et l'agressivité, ces composantes de la grinta péruvienne n'auront pas suffi. Le Pérou s'est incliné contre le Danemark par le plus petit des écarts (1-0). Mais l'équipe sud-américaine, qui faisait son retour après 36 années d'absence en Coupe du monde, a montré un très beau visage. Face à eux, le gardien danois Kasper Schmeichel a été intraitable et le sang-froid de Yussuf Poulsen à l'heure de jeu a suffi à faire la différence. Très bonne opération dans l'optique d'une qualification au prochain tour pour le Danemark.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le match : 1-0

Une vraie opposition de styles. D'un côté, le Danemark a eu la mainmise sur le ballon et est passé par des phases assez longues de construction, généralement stériles. De l'autre, les Péruviens ont préféré les attaques rapides et l'explosivité. A la mi-temps, ce sont les Sud-américains qui sont les plus incisifs. Toutes les meilleures occasions sont les leurs.

Avec seulement 42% de possession, les Péruviens ont tiré 8 fois au but à la pause (contre 58% de possession et 5 tirs danois). Ils ont surtout obtenu, et manqué, un penalty dans le temps additionnel de cette première période, Cueva tirant directement en tribune. Et le Pérou peut s'en mordre les doigts, tant il a manqué de réalisme. 

Le tournant du match est sûrement l'énorme occasion manquée par les attaquants péruviens à la 56ème minute, un ballon qui échappe à Carrillo en très bonne position. Derrière, le Danemark profite des espaces laissés. En 3 contre 3, Eriksen fixe la défense et décale Poulsen à gauche. L'attaquant de Leipzig ne tremble pas et loge le ballon dans l'angle fermé, entre le poteau et Gallese (58'). 

Mais ça ne stoppe pas les velléités offensives des Péruviens, qui poussent Kasper Schmeichel à une superbe parade deux minutes plus tard. Les vagues péruviennes continuent à s'échouer sur la digue danoise. On aurait pu avoir droit à un des plus beaux but d'un Mondial déjà bien parti. Une talonnade dos au but de l'entrant Paolo Guerrero lèche le montant de Schmeichel (79'), imperméable jusqu'à la fin du match.

L'homme du match : Kasper Schmeichel

A l'image de Hannes Halldórsson, le portier islandais, Schmeichel a subi un penalty. Bon, ce n'était pas Messi en face, et oui, il n'a pas eu à toucher le ballon, mais à la fin il n'encaisse pas le moindre but. Le gardien de Manchester City, fils de l'illustre Peter, a littéralement dégoûté les Péruviens avec 6 arrêts dont trois énormes parades sur sa ligne.

La clé du match : le réalisme froid du Danemark

Le Pérou a tiré 17 fois au but sans marquer. De son côté, le Danemark s'est procuré 3 grosses situations. Deux tirs d'Eriksen sauvés par Advincula et Gallese, et une frappe de Poulsen qui a fini au fond des filets. Les Nordiques ont beau avoir souffert, ils n'ont pas flanché pour inscrire le but qu'il fallait. 

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