Coupe du monde 2018 : Zoom sur le Costa Rica
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• Ambition : Rejouer les trouble-fêtes
En 2014, le Costa Rica était une des sensations du Mondial brésilien. Valeureux, courageux, les Ticos avaient fait un pied de nez à trois champions du monde. L’Italie, l’Angleterre et l’Uruguay avaient fini derrière les surprenants Costariciens lors des phases de poule. Impensable mais vrai. Par la suite, le Costa Rica s’était hissé jusqu’en quarts de finale de la prestigieuse compétition, après avoir éliminé la Grèce aux tirs-au-but en huitièmes (1-1, 5-3). Ils avaient échoué d’un rien face aux Pays-Bas, encore aux tirs-au-but (0-0, 3-4).
Cette année, les joueurs d'Oscar Ramirez veulent refaire le coup. Le Costa Rica s'appuiera notamment sur plusieurs cadres qui ont porté la sélection en 2014 : Bryan Ruiz, Joel Campbell, Celso Borges ou Keylor Navas. Présents dans le groupe du Brésil, les Costariciens ont un vrai coup à jouer pour atteindre à nouveau les matches couperets. Ils seront à la lutte avec la Serbie et la Suisse, deux nations abordables, pour accrocher la deuxième place du groupe E. Ce sont des adversaires «avec un certain dynamisme dans la possession de balle, avec des actions qui poussent à la faute, ils mettent la pression», a déclaré début mai Oscar Ramirez, le sélectionneur du pays d’Amérique centrale. L’Allemagne pourrait possiblement se dresser en huitièmes de finale.
• Le joueur à suivre
Pour gagner la Coupe du monde, il est souvent dit qu'il faut un grand attaquant et un grand gardien. Le Costa Rica a au moins un gardien de talent : Keylor Navas. Le portier du Real Madrid, depuis 2014, réalise encore une saison solide et sera un des atouts majeurs du Costa Rica durant ce Mondial.
• Parcours : Une tête en or
Début octobre 2017, les Ticos vivent 24 heures intenses. Le Costa Rica peut se qualifier en obtenant un match nul face au Honduras. Ce sont d’abord des pluies torrentielles qui déstabilisent les Costariciens. Le match est reporté d'une journée. Le lendemain, les Honduriens se montrent plus coriaces que prévu. Menés à l'heure de jeu, les Costariciens égalisent seulement à la 95e minute grâce à un coup de tête de Kendall Watson. Un match nul primordial puisque ce point suffit à les qualifier pour le mondial russe.
• Historique en Coupe du monde
Le Costa Rica va disputer sa cinquième phase finale de la Coupe du Monde de football (1990, 2002, 2006, 2014 et 2018). Pourtant équipe performante durant les 50 et 60, la Sele n'a jamais réussi à se qualifier pour la compétition. Le pays a donc dû attendre 1990 pour goûter à la ferveur d'un Mondial. Un moment historique pour le football costaricien, renforcé par un parcours déjà bien surprenant. Les Ticos remportent leur match face à la Suède et à l'Ecosse. Ils ne concèdent même qu'une courte défaite face au... Brésil (1-0), même adversaire que cette année. Toutefois, leur meilleure performance demeure en 2014 avec ce quart de finale.
• Le onze type
• Classement FIFA
Le Costa Rica pointe à la 25ème place du classement de la FIFA, bien loin de la deuxième place du Brésil et la sixième place de la Suisse. Mais les Costariciens sont devant la Serbie (35ème position).
• Palmarès
Meilleur résultat en Coupe du Monde : Quart de finaliste en 2014 (défaite contre Pays-Bas : 0-0, 4-3 aux T.a.b.)
Meilleur résultat en Copa America : Quart de finaliste en 2001 et 2004.
Trois fois vainqueur de la Coupe des nations de la CONCACAF : 1963, 1969, 1983.
• L'info en plus
Oscar Ramirez, le sélectionneur national, est un pur produit du Costa Rica. Ancien joueur professionnel, il a évolué uniquement dans des équipes costariciennes, dont les deux plus importantes : le LD Alajuelense et le Deportivo Saprissa. Huit fois champion du pays en club, l'ex-milieu a connu la sélection en tant que joueur également. Il compte 75 sélections en 1984 et 1997. Il faisait partie de la première équipe du Costa Rica à disputer une Coupe du monde, en 1990.
Après sa carrière de joueur, Oscar Ramirez devient entraîneur. Et comme durant son passé de joueur, il ne dirige que des clubs costariciens. Après la Coupe du monde 2006, il vit une première expérience au sein de la sélection. En tant qu’entraîneur adjoint. Il devient le sélectionneur en 2015.
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