Coupe du monde 2018 : Zoom sur le Mexique
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• Ambitions : Les quarts en ligne de mire
El Tri est abonnée aux huitièmes de finale depuis six éditions. Ce sera une nouvelle fois l’objectif minimum avec l’espoir d’atteindre les quarts pour la troisième fois de son histoire. En 1970 et en 1986, c’était à domicile… L’Allemagne fait figure d’épouvantail dans le groupe F mais il y a clairement une place à prendre face à la Suède et la Corée du Sud. Après, il est difficile de situer le réel potentiel de cette équipe tant le niveau de la Concacaf est assez faible. Son expérience est toutefois un sérieux atout.
• Le joueur à suivre
• Parcours : Qualifié sans trembler
5e qualifié pour le Mondial, le Mexique a survolé la zone Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes (Concacaf), ne concédant qu’une seule défaite de tous les éliminatoires (ndlr : contre le Honduras alors que le Mexique était déjà qualifié). L’équipe de Juan Carlos Osorio a même gagné son billet trois journées avant la fin.
• Historique en Coupe du monde
Le Mexique est un habitué de la phase finale de la Coupe du monde. La Tri n’a manqué que cinq éditions dans son histoire. Paradoxalement, elle n’est jamais allé très loin dans la compétition. Au mieux deux quarts de finale en 1970 et en 1986 à la maison. Depuis 1994, les Mexicains sortent systématiquement des poules.
Participations : 16 (1930, 1950, 1954, 1958, 1962, 1966, 1970, 1978,1986, 1994, 1998, 2002, 2006, 2010, 2014, 2018)
• Le onze type
• Classement FIFA
Le Mexique est classé au 15e rang mondial. Mieux que la Suède (23e) et la Corée du Sud (61e), ses deux principaux rivaux dans la course à la phase finale.
• Palmarès
Meilleur parcours : 1/4 de finale (1970 et 1986)
• L’info en plus
Mi-ange mi-démon au Mexique, Rafael Marquez est persona non grata aux Etats-Unis. Son nom a été cité par le gouvernement US dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent pour le compte de Raul Flores Hernandez, “el Tio”, un célèbre baron de la drogue. “C’est le match le plus difficile de ma vie”, a expliqué l’ancien monégasque, pilier de la sélection mexicaine avec ses 38 ans et ses 143 capes. Capitaine du Mexique lors des quatre précédentes Coupes du monde, un record, Marquez vise la “manita” en Russie.
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