Coupe du Monde de Rugby 2023 : Le favori à l'organisation connu mardi
"Le consultant indépendant The Sports Consultancy a examiné chaque aspect de l'évaluation pour s'assurer que tous les candidats aient été traités de manière équitable et les critères correctement appliqués", a insisté World Rugby dans sa feuille de route. Libre aux fédérations nationales ou régionales qui prendront part au vote - 39 voix doivent être réparties - de suivre ces recommandations. Les nations majeures (Australie, Angleterre, etc.) auront trois voix chacune, les fédérations régionales (Océanie, Europe, Afrique) et le Japon deux et la Géorgie, le Canada, les Etats-Unis et la Roumanie une. Les pays candidats ne prendront pas part au vote.
Atouts variés
La Fédération française de rugby (FFR), qui a démarré tard sa campagne mais bénéfie d'une certaine expérience (Mondial-2007 de rugby, Coupe du monde 1998 et Euro 2016 en football) et de la synergie possible avec les JO-2024 à Paris, a promis ces derniers jours "des revenus records pour World Rugby", en augmentation "de près de 40%" par rapport au Mondial-2015 en Angleterre. I'Irlande, qui n'a jamais organisé la compétition, a mis en avant une candidature à taille humaine, authentique et qui favorisera le développement du rugby en Amérique du Nord, où la diaspora irlandaise compte près de 40 millions de personnes. L'Afrique du Sud, qui avait organisé et remporté la Coupe du monde 1995, reste sur trois candidatures malheureuses pour les éditions 2011, 2015 et 2019. Le Mondial de football 2010 lui a laissé de grands stades en bon état et elle possède un climat idéal en automne, saison prévue pour le tournoi. Le faible coût de la vie est un autre argument majeur pour attirer les étrangers.
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