100 coureurs pour le 100e Tour (6/10)
Kelly Sean (Irlande)
L’Irlandais a remporté quatre fois le classement par points du Tour de France (1982, 1983, 1985, 1989) et a remporté cinq étapes sur le Tour, portant le maillot jaune une journée, en 1983. Kelly a participé 14 fois à la Grande Boucle, ce qui en fait l’un des coureurs les plus assidus de l’histoire. Grand coureur de classiques et vainqueur de la Vuelta, le natif de Waterford n’a cependant jamais pu accéder au podium du TDF, se contenant d’une 4e place en 1985.
Knetemann Gerrie (Pays-Bas)
Spécialiste du sprint et des contre-la-montre courts, le Hollandais s’est aligné sur 13 Tours de France entre 1974 et 1988. Dix fois vainqueur d’étape - dont le prologue 1979 - Knetemann, devenu sélectionneur de l’équipe cycliste des Pays-Bas à la fin de sa carrière, a également passé huit jours avec le maillot jaune sur les épaules. Il est décédé sur son VTT d’un arrêt cardiaque en 2004, 26 ans après son titre de Champion du monde sur route.
Lambot Firmin (Belgique)
Troisième Belge à remporter la Grande Boucle après Odile Defraye et Philippe Thys, Firmin Lambot est surtout le premier vainqueur du Tour de France après la Première Guerre Mondiale. Victorieux en 1919, il a remporté six étapes en dix participations. Son nouveau succès en 1922 à l’âge de 36 ans fait de lui, aujourd’hui encore, le vainqueur du Tour le plus âgé de l’histoire. Fait étonnant : ses performances sur la plus prestigieuse des courses représentent ses seules victoires d’envergure, Lambot échouant notamment à remporter le titre de Champion de Belgique.
Lauritzen Dag Otto (Norvège)
En huit participations au Tour de France, Lauritzen n’a jamais intégré le top 30 du classement mais il restera comme le premier Norvégien à triompher sur une étape. Et pas des moindres ! Le 14 juillet 1987, parti en solitaire au pied de la mythique montée vers Luz Ardiden, le médaillé de bronze aux JO de Los Angeles parvient à résister jusqu’au bout au retour de Luis Herrera. D’une courte tête, il remporte sa première et seule étape de la Grande Boucle.
Leblanc Luc (France)
Champion du monde sur route en 1994, le natif de Limoges a fini à deux reprises dans les hautes sphères du classement général du Tour : 5e en 1991, édition lors de laquelle il passe un jour en jaune, puis 6e en 1996, où il remporte la première étape de montagne. En tête au sommet de la Montée des Arcs, sous la pluie, Leblanc se défait de Virenque, Indurain et Jalabert pour s’adjuger sa seconde victoire d’étape, après une arrivée victorieuse à Lourdes deux ans plus tôt.
Leducq André (France)
Dix années pro (1926-1936) auront suffit à André Leducq pour marquer l’histoire de la Grande Boucle. Quatrième en 1927 (3 victoires d’étape), 2e en 1928 (4 victoires d’étapes), 11e en 1929 (5 victoires d’étape), « le Joyeux Dédé » s’offre enfin le Tour de France un an plus tard. Rebelote en 1932, où il lève les bras à six reprises, dont les deux dernières étapes. Au total, le coureur aura passé 35 jours en jaune pour 25 victoires d’étape (seul Eddy Merckx et Bernard Hinault ont fait mieux) en neuf participations seulement.
Le Grevès René (France)
« Le Breton » a admirablement rentabilisé les six Grandes Boucles sur lesquelles il s’est aligné dans les années 30. Ce roi du sprint, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de 1932 en poursuite par équipes, a en effet remporté 16 étapes au total, dont six sur la seule édition 1936 où il était alors Champion de France sur route. Le Grevès est mort des suites d’un accident de ski, à 35 ans seulement.
LeMond Greg (États-Unis)
L’Américain a remporté la Grande Boucle a trois reprises (1986, 1989, 1990) et a terminé deux fois sur le podium (3e en 1984 - meilleur jeune - et 2e en 1985). LeMond a enlevé cinq étapes sur le Tour et s'est adjugé aussi le maillot du « combiné », deux fois. Il est rentré dans l’histoire du Tour pour deux raisons : il fût le premier vainqueur provenant des Etats-Unis (avant Lance Armstrong, déclassé ensuite), et il s’imposera avec le plus petit écart jamais enregistré à l’arrivée (8 secondes sur Laurent Fignon en 1989).
L’Américain a remporté la Grande Boucle a trois reprises (1986, 1989, 1990) et a terminé deux fois sur le podium (3e en 1984 - meilleur jeune - et 2e en 1985). LeMond a enlevé cinq étapes sur le Tour et s'est adjugé aussi le maillot du « combiné », deux fois. Il est rentré dans l’histoire du Tour pour deux raisons : il fût le premier vainqueur provenant des Etats-Unis (avant Lance Armstrong, déclassé ensuite), et il s’imposera avec le plus petit écart jamais enregistré à l’arrivée (8 secondes sur Laurent Fignon en 1989).
L’Américain a remporté la Grande Boucle a trois reprises (1986, 1989, 1990) et a terminé deux fois sur le podium (3e en 1984 - meilleur jeune - et 2e en 1985). LeMond a enlevé cinq étapes sur le Tour et s'est adjugé aussi le maillot du « combiné », deux fois. Il est rentré dans l’histoire du Tour pour deux raisons : il fût le premier vainqueur provenant des Etats-Unis (avant Lance Armstrong, déclassé ensuite), et il s’imposera avec le plus petit écart jamais enregistré à l’arrivée (8 secondes sur Laurent Fignon en 1989).
Lino Pascal (France)
Révélation du Tour 1992, le Français a porté cette année-là le maillot jaune de leader pendant dix jours de suite, de la troisième à la douzième étape, sans jamais lever les bras. Cinquième du général au final (il cédera sa tunique au futur vainqueur, Indurain), il s’imposera à Perpignan l’édition suivante mais terminera à la 43e place. Aux portes du top 10 en 1994, Pascal Lino a participé à 10 Tours de France dans sa carrière, s’alignant une dernière fois en 2001 chez Festina.
Maertens Freddy (Belgique)
Sans cesse comparé à son aîné - mais néanmoins rival - Eddy Merckx, le coureur belge n’a participé qu’à trois Tours de France en 1976, 1978 et 1981, mais y a réalisé plusieurs performances remarquées. Pour sa grande première, il termine 8e au général après avoir porté le maillot jaune pendant les neuf premiers jours, et remporte la bagatelle de 8 étapes. Sa plus belle édition. Treizième en 1978, il quitte la Grande Boucle en 1981 (66e) avec les honneurs d’un second triomphe sur les Champs-Élysées. Sa 15e et dernière victoire d’étape.
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