Achats d'EPO: Ciprelli se défend
M. Ciprelli avait alors formé un pourvoi en cassation, qui a été examiné jeudi par la formation plénière de la chambre criminelle de la Cour de cassation. L'avocat général a préconisé la cassation concernant un point: après une perquisition au domicile de M. Ciprelli, les gendarmes avaient saisi dans un sac de sport un code d'accès à un compte sur le site internet "pharmacyescrow", inscrit sur un morceau de papier.
De retour à la gendarmerie, ils avaient ensuite utilisé ce code et étaient entrés sur un compte personnel, ouvert au nom d'un ami de M. Ciprelli, ce qui avait permis d'identifier 16 commandes d'EPO. L'avocate de M. Ciprelli, Me Hélène Farge, a estimé que les officiers de police judiciaire "ont agi sans l'autorisation de personne", "en dehors de toute légalité". L'avocate a également contesté la légalité de nombreux autres actes d'enquête, comme la réquisition auprès de Google concernant le contenu de boîtes mails et de liste de contacts.
La Cour de cassation rendra sa décision le 6 novembre. L'enquête visant M. Ciprelli avait été ouverte au lendemain de la publication d'un article du journal L'Equipe faisant état d'achats d'EPO chinoise en avril 2007. Or ces faits étaient prescrits. Mais les enquêteurs ont par la suite mis à jour des achats d'EPO plus récents, remontant notamment à mai et juin 2011.
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