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Armstrong ne devrait pas être inquiété par la justice américaine

Déchu de ses titres sportifs, Lance Armstrong ne devrait pas être inquiété par la justice américaine, malgré ses récents aveux de dopage. Le procureur américain André Birote, en charge de l'enquête fédérale sur les agissements du Texan, l'a confirmé.
Article rédigé par franceinfo
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Effacé des palmarès sportifs et radié à vie après des accusations de dopage portées par l'Usada, Lance Armstrong devrait pouvoir dormir sur ses deux oreilles sans craindre la justice pénale. Si le procureur Andre Birote n'a pas complètement exclu des poursuites, il a confié que les récentes révélations du Texan n'ont pas fondamentalement changé la donne. "Nous avons pris une décision dans ce dossier il y a un peu plus d'un an" a déclaré le procureur en charge du dossier, interrogé sur le fait qu'Armstrong ait pu mentir à des agents fédéraux par le passé.

"Nous avons bien sûr conscience des récentes déclarations faites par M.  Armstrong, mais je n'ai pas changé de point de vue pour le moment", a-t-il  ajouté, en référence à la confession de dopage très médiatisée effectuée par  Lance Armstrong chez la célèbre présentatrice de télévision Oprah Winfrey le mois dernier. "Clairement nous allons continuer à surveiller la situation, mais aujourd'hui cela ne m'a pas fait changer d'avis", a-t-il poursuivi. L'ancien cycliste de 41 ans pourrait être poursuivi pour parjure après avoir nié durant des années s'être dopé. Ou encore être condamné à rembourser ses primes de victoires, une somme avoisinant les 12 millions de dillars.

L'avocat de l'ancien leader de l'US Postal, Tim Herman, ne veut pas entendre parler de cela. "Que je sache, aucun athlète n'a jamais remboursé d'argent", a-t-il déclaré au quotidien USA Today. En revanche, le juriste a affirmé qu'Armstrong était prêt à collaborer avec les autorités antidopage pour tenter d'améliorer la situation  dans le cyclisme. "Que ce soit dans une +Commission vérité et réconciliation+ ou par d'autres  biais (...) Lance est prêt à coopérer", a souligné l'avocat. Ne manque plus qu'à joindre les actes aux paroles.

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