Arnaud Démare se rapproche
On l'a vu à la télévision, mener le peloton, à deux kilomètres de l'arrivée, avec son coéquipier Sébastien Chavanel. Arnaud Démare n'a pas peur de prendre des initiatives, quitte à surprendre tout le monde. En se plaçant devant l'ensemble des trains, accompagné par son poisson-pilote, le sprinter picard a voulu bien se placer en vue des virages et ronds-points dans le final. Le but était également de ne pas se faire piéger sur ces routes tortueuses. « Mais je me suis quand même fait enfermer », explique-t-il, perché sur ses rouleaux, à faire sa récupération sous le soleil ardent de Fougères.
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L'ancien champion de France n'a pas démérité face aux grosses écuries, mais comme il l'explique à l'arrivée, il lui « manquait du monde. Quand c'est comme ça, on ne peut pas rivaliser ». L'absence de William Bonnet, suite à la terrible chute collective de lundi, s'est faite sentir, même si « Sébastien Chavanel a vraiment fait un bon travail ». Au final, le Picard se retrouve « déçu de ne pas avoir pu s'exprimer sur cette belle arrivée », qui lui convenait. Arnaud Démare est conscient qu'il lui « manque un petit truc, pas forcément de la chance, car ça se provoque ». Le jeune coureur de bientôt 24 ans a déploré l'attitude des équipes de leaders : « Jusqu'à trois kilomètres de l'arrivée, on est encore derrière les leaders de la BMC, Movistar… Je ne comprends pas trop, ils tuent les sprints ».
Fougères était l'une des dernières étapes qui semblaient promises aux sprinteurs, sur ce Tour de France 2015. Pourtant, le peloton de la Grande Boucle n'a pas encore terminé la première semaine. « Aujourd'hui c'était peut-être même la dernière possibilité pour nous avant les Champs-Elysées. A Valence, ce n'est même pas sûr que ça arrive groupé. La prochaine, c'est les Champs ».
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