Bataille en coulisses à l'UCI
L'Union cycliste internationale (UCI), sur la sellette depuis près d'un an suite à la condamnation pour dopage de l'Américain Lance Armstrong, et des "faveurs" dont il aurai bénéficié, promet un affrontement direct entre les deux hommes. McQuaid à qui ses opposants reprochent d'avoir été trop laxiste et absent dans ses gestion des dossiers de dopage, se place pourtant en rassembleur, le seul selon lui à pouvoir faire repartir le monde du cyclisme sur d'autres valeurs. McQuaid fait son mea culpa en estimant avoir "appris de ses erreurs" car il est obligé de se placer en garant de l'institution s'il veut changer son image et tenter de conserver son fauteuil. Une campagne à double détente car il faut d'abord qu'il convainque les siens; il n'est en pas officiellement éligible faute d'avoir obtenu la nomination de sa propre fédération (Irlande) comme l'exige le règlement de l'UCI. Il pourra l'être seulement si le congrès approuve au préalable un amendement de ses statuts par une majorité des deux tiers modifiant les conditions d'éligibilité.
Le dopage, question principale
Il aura ensuite à s'attaquer à Cookson, qui veut en finir avec les années McQuaid, continuité selon lui des années Verbruggen avec beaucoup trop d'affaires et d'opacité. Si leurs programmes abordent quasiment les mêmes thèmes (priorité à l'antidopage, développement mondial, féminisation, etc), les deux candidats s'opposent -durement- sur le bilan et la procédure de l'élection. En attendant, accusations de corruption et menaces d'enquête rythment les innombrables communiqués des deux camps qui cherchent à convaincre, avant tout les 42 grands électeurs chargés de trancher.
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