Bouet : "Une double raison d'être devant"
Vous terminez sixième de cette 10e étape. Cest une belle satisfaction ?
"Je suis assez content de ma journée. Je partais de ma région natale pour arriver dans ma région de résidence. Cétait une double raison pour moi dêtre devant aujourdhui. Avec Pierre Rolland, on a tenté un bon coup en sortant du peloton à contretemps mais ces efforts (NDLR: remonter deux minutes à deux) mont coûté cher dans le final. Je nétais pas très bien dans le col du Noyer donc jai dit à léchappée que je ne les attaquerai pas et je me suis mis derrière."
Vous avez beaucoup souffert ?
"Vous savez la souffrance Jai perdu ma mère en début dannée et je pense que de là-haut, elle ma vu aujourd'hui."
Les conditions étaient plutôt dures en raison du vent ?
"Cétait impressionnant ! Toutes les parties où on pouvait récupérer, on a eu un gros vent de face. Ca ne nous a vraiment pas aidé. Cest dommage pour la victoire et je suis un peu désolé pour léquipe."
On sent néanmoins que vous avez bien récupéré d'une première semaine plutôt difficile.
"Jai chuté lourdement dans létape des pavés et jai mis une semaine à men remettre mais depuis deux, trois jours ça va de mieux en mieux."
Votre directeur sportif, Vincent Lavenu, vous a mis la pression ?
"Quand quatre coureurs se sont échappés et quil ny avait aucun coureur dAG2R-La Mondiale dans le coup, à loreillette ça na pas été la grande rigolade. Jai réussi à relancer un coup avec Pierre Rolland, tant mieux pour moi. Par contre, on a mis beaucoup de temps à revenir sur léchappée et cest ce qui nous a coûté le final."
Vous espérez pouvoir réattaquer dans les prochains jours ?
"Bien sûr ! Lobjectif reste le même : essayer de remporter uneétape. Je ne tenterai sans doute pas le coup demain car ce sera uneétape réservée aux sprinteurs. Mais jattends les étapes des Pyrénéesde pied ferme pour refaire comme aujourdhui."
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