Cet article date de plus de quatorze ans.

Brard: "Avec le maillot tricolore, on attend toujours plus de toi"

Florent Brard, champion de France sur route en 2006 et présent sur ce Tour 2010 avec France Télévisions, explique la pression différente qu’il existe quand on porte le maillot bleu – blanc – rouge le jour du 14 juillet sur le Tour de France. Entretien.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Florent Brard

Que représente d'avoir le maillot champion de France sur les épaules ?
Avec le maillot de champion de France on est reconnu tout de suite. Ce n’est pas moi que l’on reconnaissait mais le maillot tricolore. C’est un honneur d’avoir ce maillot. Même si l’on est sur son petit nuage on a plus de pression. Malheureusement pour moi, j’étais à l’époque dans une équipe étrangère. Je n’ai pas pu profiter à 100% de la magie du maillot tricolore. A l’époque, le maillot Caisse d’Epargne avait plus d’importance que le maillot de champion de France.

Et sur le Tour, la pression est-elle différente avec le maillot tricolore ?
Sur le Tour de France, le maillot de champion de France est toujours en première ligne. On attend toujours plus de toi.

Le 14 juillet cela doit-être un jour particulier avec cette tunique ?
C'est évidemment un jour spécial. Il y a une grosse pression déjà de ton entourage, on reçoit des textos, des sms en nombre. En France, c’est un jour de fête, c’est une journée qui symbolise le cocorico…

Comment cette journée s'était-elle passée pour toi ?
La veille, mon équipe s’était prise une grosse claque. J’avais cette fois carte blanche. On partait de Luchon et on arrivait à Carcassonne. C’était une étape pour baroudeurs. J’ai réussi à prendre le bon coup. J’étais satisfait de mon coup. Malheureusement, une équipe a roulé sur nous. Ils sont revenus sur nous. J’ai terminé dans l’anonymat du peloton. C’est Popovych qui triomphe. Mais j’ai pu sentir tout au long de la journée les encouragements qui étaient plus importants. Les petits mots supplémentaires : "Aujourd’hui c’est pour toi…". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.