Casar : De la "fatigue" et du "plaisir"
Finir par un contre-la-montre après trois semaines de course nest jamais simple. Encore moins quand les trois semaines ont été épuisantes. Et encore moins quand le chrono nest pas sa spécialité. Cest le cas de Sandy Casar. « Aujourdhui, le contre-la-montre a été vraiment difficile, a confié le Francilien sur la ligne darrivée. Il fallait le faire au courage car les organismes sont usés. » Si le courage était effectivement un ingrédient indispensable pour en finir avec le parcours de 42,5km, lexpérience pouvait également son toute importance. « J'avais déjà fait ce parcours sur le Dauphiné et je savais que, dans le final, il fallait pouvoir accélérer, a expliqué Casar. Au Dauphiné, jétais peut-être parti un peu trop vite. ( )Aujourdhui, jai fait comme jai pu mais javais tout de suite les jambes très lourdes. Je nai pas encore récupéré dhier et des autres jours. En fin de Tour, ce parcours est vraiment difficile. »
« Cétait un tour de France compliqué notamment en raison du parcours, estime plus largement Sandy Casar. Beaucoup darrivée étaient dures avec souvent une petite montée dans le final. Cétait donc très usant. Et puis, on a quand même eu un tour avec des conditions climatiques exécrables. Quasiment tous les jours, on eu du froid, de la pluie et du vent et ça a rendu le peloton très nerveux. ( ) Cest mon 10e Tour et cest la première fois que je termine aussi fatigué nerveusement. » Casar avoue toutefois que ce Tour restera un grand Tour pour lui et son équipe : « Le bilan est positif. Cest la première année où je prends autant de plaisir avec tous mes collègues à être à lavant tous les jours. »
Et la FDJ na effectivement pas été une équipe qui a rechigné sur les efforts. « On a vraiment voulu se montrer, note-t-il. Au maximum. On navait pas de leader pour le général, on navait personne pour les grands sprints pour rivaliser avec Cavendish, on navait personne non plus pour la montagne donc on voulait vraiment une victoire détape. » Avant dajouter : « On na pas encore accroché de victoire mais il reste encore les Champs-Elysées. Cest peut-être improbable mais on a de bons coureurs qui peuvent faire le final. » Quoi quil en soit, la formation de Marc Madiot, avec ou sans victoire, pourra sortir de ce Tour la tête haute.
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