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Avec son nouveau titre, François Pervis entre dans la légende

Le tout nouveau vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines a trouvé son roi. Vendredi soir, François Pervis a remporté son deuxième titre lors des championnats du monde de cyclisme sur piste en réalisant le meilleur temps de l'épreuve contre-la-montre du kilomètre. Une légende.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le Français François Pervis est champion du monde du kilomètre. (LOIC VENANCE / AFP)

La  température de la piste de Saint-Quentin en Yvelines était brûlante au départ de François Pervis dans l'épreuve contre-la-montre du kilomètre vendredi à 20h. Une foule en liesse poussait dans un vacarme monstre François Pervis, héros de tout un peuple après sa première médaille d'or jeudi dans l'épreuve du Keirin. Et le champion français, héros aux allures de dieu grec antique avec ses cuisses à la musculature monumentale, est descendu du ciel pour remporter son deuxième titre en deux jours dans les Championnats du monde de cyclisme sur piste, vendredi au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. 

"La foule m'a tellement poussé"

Le Français a bouclé la distance en 1 min 00 sec 207/1000e. Il a battu le Néo-Zélandais Matthew Archibald par la marge étroite de 87 millièmes de seconde. Mais le supense n'a pas vraiment existé. François Pervis est passé en tête à tous les temps intermédiaires - il avait l'avantage de s'élancer en dernière position. Déjà vainqueur la veille du keirin, il a remporté le sixième titre mondial de sa carrière. "Je dépasse mes aînés Baugé et Tournant avec six titres de champions du monde. J'y ai pensé ce matin en me levant", confiait François Pervis au micro de France Télévisions, quelques minutes après son titre. "On s'entraîne pour cela, battre des chronos, des records."

Signe de son effort surhumain sur le kilomètre, une distance où l'acide lactique paralyse peu à peu les jambes des coureurs, le visage du Français était traversé d'un rictus de souffrance à l'arrivée. Il lui a fallu plusieurs minutes pour récupérer de son effort et s'exprimer sur sa deuxième médaille d'or. "Mais le soutien de la foule m'a tellement poussé que je n'avais même pas mal aux jambes à la fin, c'était juste une fatigue générale", raconte t-il. 

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