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Mondiaux de ski nordique : amoindris, les Bleus espèrent quand même des médailles

Les choses sérieuses commencent aujourd'hui à Lahti, en Finlande, où se déroulent les Mondiaux de ski nordique. Contrairement aux éditions précédentes, les athlètes français ne sont pas vraiment attendus sur les podiums, à l'exception peut-être de certaines épreuves de ski de fond. Une ambition revue à la baisse qui fait suite à plusieurs départs à la retraite. Les performances des skieurs tricolores sont à suivre dès aujourd'hui sur le site et les applications Francetvsport.
Article rédigé par Félix Fatalot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le ski de fond, et particulièrement Maurice Manificat, représentent les principaux espoirs français de médaille pour ces Mondiaux en Finlande. (PEKKA SIPOLA / COMPIC)

L'Equipe de France de combiné affaiblie

Face à la domination scandinave, la délégation française se présente en outsider pour ces championnats du monde 2017. Pourtant, les athlètes tricolores ont souvent brillé par le passé. Une époque pas si lointaine puisqu'il suffit de remonter à 2015 et à la tenue des derniers Mondiaux. En effet, les Bleus étaient alors revenus de Suède les poches pleines de médailles : une en or, deux en argent et trois en bronze. Un joli pactole qui avait permis à la France de se classer 4e au tableau des médailles. L'édition précédente, qui remonte à 2013, avait été l'occasion de remporter trois titres mondiaux en combiné nordique. L'Equipe de France reposait alors sur deux piliers : Jason Lamy Chappuis et Sébastien Lacroix, deux compétiteurs hors-pair. Mais depuis 2015 et l'annonce de leurs retraites respectives, le combiné tricolore est à la peine.

Ainsi, les chances de médaille collective sont quasi-inexistantes. Individuellement, François Braud peut en revanche viser un podium. Le Chamoniard était déjà de la partie en 2013 et 2015 lors des épreuves par équipes qui s'étaient conclues par deux titres mondiaux. Il avait également décroché une médaille d'argent en individuel à Falun en Suède. Avec 18 victoires sur 19 épreuves disputées en Coupe du Monde, l'Allemagne fait forte impression et laisse peu d'espoir au Français qui n'a figuré qu'à deux reprises dans le top 10 sur le mois de janvier. Il pointe actuellement à la 21e place du classement général de la Coupe du monde.

Du sang neuf parmi les Tricolores

En ce qui concerne le saut à ski, la dernière performance française remonte au 11 février 2014 et à la médaille de bronze remportée par Coline Mattel aux Jeux Olympiques de Sotchi. La jeune sauteuse avait également remporté la première médaille française en saut à ski lors des Mondiaux de 2011. Cependant, ses dernières prestations ne lui ont pas permis d'être retenue pour participer au Mondiaux de Lahti. Elle a perdu sa place au profit de la très jeune Lucile Morat (15 ans, 21e du classement général de la Coupe du Monde) et de la plus expérimentée Léa Lemare. Deux sauteuses qui auront fort à faire face aux athlètes japonaises qui survolent la discipline. Du côté des messieurs, Vincent Descombes-Sevoie pointe actuellement à la 14e place au classement mondial, grâce à sept tops 10 depuis le début de la saison. Mais cela risque d'être insuffisant  pour s'imposer face au favori polonais Kamil Stoch.

C'est donc en ski de fond que les Français peuvent espérer monter sur le podium. L'équipe tricolore mise pour cela sur un mélange entre expérience et jeunesse. L'expérience, notamment avec Maurice Manificat, Jean-Marc Gaillard et Robin Duvillard. La jeunesse avec Clément Parisse et Alexis Jeannerod, respectivement 23 et 26 ans. L'un des principaux atouts français pour ces Mondiaux est Maurice Manificat, 10e au classement général de la Coupe du monde. Le médaillé d'argent sur 15 kilomètres libre, aux Mondiaux de Falun, il y a deux ans, cherchera donc à réitérer la même performance pour monter sur un, voire plusieurs podiums. Résultats définitifs le 5 mars, dernier jour de la compétition. D'ici là, l'intégralité de ces championnats du monde est à suivre en direct sur les applications et le site Francetvsport, et le week-end sur France 4.

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