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Peter Sagan, un champion du monde fantasque jamais à court de pitreries

On l’a vu à l’arrivée, taper dans la main des coureurs qui franchissent la ligne. Lui est champion du monde, eux se contentent de places d’honneur. Mais le sourire est aussi grand des deux côtés. Peter Sagan fait l’unanimité dans le peloton, de par sa bonne humeur, mais aussi grâce à ses pitreries. Retour sur certaines qui ont construit la "légende" du nouveau porteur du maillot arc-en-ciel.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Peter Sagan, nouveau champion du monde sur route. (DIRK WAEM / BELGA MAG)

Quand Peter Sagan gare son vélo sur le toit de sa voiture

On le sait, Peter Sagan est un artiste sur le vélo. Habile sur sa monture, grâce à un passé de vététiste, le jeune coureur de 25 ans sait s’amuser en maîtrisant les risques. Alors quand il lui faut ranger son vélo après sa sortie d’entraînement, rien de plus simple : « Tourminator » prend son élan, roule sur sa voiture, atterrit sur le toit. Il ne reste plus qu’à serrer les crans, et à prendre la route du retour.

Quand « Tourminator » rend hommage au cinéma​

Peter Sagan aime les films, et ses victoires ou arrivées ont souvent donné lieu à des hommages qui contrastent avec les célébrations habituelles. En 2012, lors du Tour de France, le Slovaque, déjà vêtu du maillot vert, a ainsi imité Hulk et Forrest Gump en franchissant la ligne en première position. Cet été sur le Tour, c’est en rendant hommage au « Loup de Wall Street » qu’il a rallié Gap, en se tapant la poitrine tel l’acteur Matthew McConaughey.

Il imitera d'ailleurs dans l'année le personnage de Forrest Gump pour son sponsor d'alors, Cannondale. 

Quand le coureur slovaque ne fait rien comme les autres​

Peter Sagan n’aime pas le conventionnel. Il le montre à nouveau sur le Tour du Colorado 2013, quand après être descendu du podium protocolaire, l’ancien vététiste décide de monter un escalier… avec son vélo de course. Sans souci pour cet acrobate à deux roues, qui ne manque jamais une occasion de faire le spectacle, comme en témoigne ses nombreux wheelings sur les courses.

Quand il se joue de la presse chinoise

Le quadruple maillot vert du Tour de France n’a pas sa langue dans sa poche, et tous les médias se l’arrachent. Dans l’insouciance de sa vingtaine, Sagan aime amuser la galerie, quitte à déraper légèrement. Aussi, quand sur la Grande Boucle un journaliste chinois lui demande comment il fait pour être aussi « fort et offensif », la réponse est toute trouvée. « Because I have big balls », répond le Slovaque. Traduisez « Parce que j’ai de grosses c… ». La zone mixte est hilare, le puncheur est fier de son coup.

Quand le nouveau champion du monde mange sa médaille​

On ne s’ennuie jamais avec Peter Sagan. Même pendant les protocoles d’arrivée, qui ont la réputation de s’éterniser. Pendant la traditionnelle séance photo, alors que les champions du monde ont l’habitude de faire semblant de croquer leur médaille d’or, le coureur de Tinkoff-Saxo, lui, l’avale. En entier. Unique, jusqu’au bout.

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