Sagan : "j'ai choisi le bon moment"
Aviez-vous une stratégie ?
Peter Sagan : "Non, mais j'avais vu les courses des moins de 23 ans et des dames, il fallait attendre le dernier tour. Mon frère Juraj et Kolar sont restés à mes côtés jusqu'au dernier tour. Dans la première côte, je suis resté en 5e ou 6e position. Dans la deuxième, je me suis dit que je devais y aller. J'étais dans la roue de Van Avermaet et il y avait encore de la route jusqu'à l'arrivée. Mais c'était compliqué de savoir où démarrer. Les 300 derniers mètres m'ont paru très longs. La dernière montée était courte, mais il y avait ensuite le faux-plat. J'ai vu le peloton revenir à toute allure. Je n'avais plus le choix. Si j'avais attendu le sprint, j'aurais peut-être gagné, mais j'aurais aussi pu terminer deuxième ou cinquième. Je pense que j'ai choisi le bon moment."
Quelle signification a ce résultat après autant de deuxièmes places ?
P S : "Avant, je gagnais un peu trop. Pour que cela ne soit pas ennuyeux, je me suis dit qu'il valait mieux terminer deuxième (sourire). Pour être sérieux, je suis souvent parti à l'attaque dans le Tour de France. Dans les classiques, cela ne s'est pas passé comme je l'aurais voulu. Aujourd'hui, je me suis dit que si je faisais deuxième, mon équipe finirait par ne plus me payer" (sourire).
Comment avez-vous surmonté votre abandon de la Vuelta après votre chute due à une moto ?
P S : "J'avais en tête d'arrêter après dix étapes pour préparer le Championnat du monde. Là, j'ai dû abandonner après huit étapes et je suis resté quatre jours sans faire de vélo. Je suis parti dans l'Utah, en altitude, juste avec mon soigneur qui est aussi ma compagne. On n'a fait que s'entraîner et (il hésite)... manger."
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