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Chavanel était dans les temps

Depuis le début de saison, Sylvain Chavanel est un des hommes forts du contre-la-montre. Après avoir retrouvé le titre national de la spécialité, son quatrième, il s’était distingué en prenant la troisième place du prologue du Tour. A Besançon, le Poitevin a confirmé avec la 5e place devant Cadel Evans.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
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Et si Sylvain Chavanel profitait d’un Tour pour rouleur pour faire mieux que sa 30e place de 2004 ? Le coureur d’Omega Pharma-Lotto est dans une forme exceptionnelle. 16e du général, il occupe une position idéale dans le sillage dans candidat au top 10. Il le doit notamment à son excellent chrono dans cette 9e étape. « J’ai toujours été dans le rythme, explique-t-il. Finir à très peu de temps de Cancellara, sur un parcours exigeant, c’est très important. Ça change des derniers contre-la-montre que j’ai fait. »

Il faut dire qu’il y avait de quoi faire écarts sur ces routes vallonnées et ses côtes assassines. « Il y a beaucoup de changements de rythme, des faux-plats, il faut gérer, reprend Chavanel. On ne sait jamais quel braquet on va mettre. On a toujours peur de se casser les jambes. Il ne faut pas s’affoler et garder un rythme soutenu jusqu’au bout. » Au final, le Poitevin a pris la 5e place devant le tenant du titre Cadel Evans et Toni Martin même si ce dernier a crevé. Des perspectives s’ouvrent au Français quand on connaît son tempérament d’attaquant.

« Je garde toujours cette option d’aller dans les échappées, ajoute-t-il. Je suis un coureur qui attaque, pas un coureur qui attend. » Evans en difficulté après ce contre-la-montre, Chavanel pourrait se révéler un allié de circonstance pour l’Australien. Car à la régulière, les Sky ont encore un peu plus assommé le Tour. Laurent Jalabert, sélectionneur de l’équipe de France pour les JO, doit lui être rassuré. Avec Chavanel, il tient une vraie chance de médaille à Londres.

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