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Cinq nouveautés sur le Tour 2015

Le Tour de France 2015 comporte sa part de nouveautés, tant pour le parcours que pour les éléments techniques de la course.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

LE PUNCH DE LA PREMIERE SEMAINE

Neuf journées de plaine pour commencer,  mais Marcel Kittel et les sprinteurs de son registre sont en droit de faire la  grimace. D'Utrecht à Plumelec, terme du premier acte, les "hommes-jets"  n'auront que trois occasions de conclure (Zelande, Amiens, Fougères). Deux  chronos, deux arrivées en côte (Huy, Mûr-de-Bretagne), une étape de pavés  (Cambrai) et un final pour sprinteurs-puncheurs (Le Havre) sont là pour  supprimer tout effet de répétition. S'ils franchissent la montagne, les purs  sprinteurs disposeront de deux ou trois autres occasions pour scorer (Valence  et Paris, voire Rodez).
   
LE CONTRE-LA-MONTRE PAR EQUIPES TARDIF

Le règlement prévoit que l'exercice  ait lieu dans le premier tiers de parcours. Les organisateurs ont dû demander  une dérogation à l'Union cycliste internationale (UCI) pour présenter ce test  après... huit jours de course, avec le risque que des formations soient  affaiblies par les blessures et les abandons. "Sur une courte distance, se  retrouver à sept n'est pas forcément un handicap", estime le directeur de  course Thierry Gouvenou. Selon lui, les écarts, en raison de la longueur de  l'étape limitée à 28 kilomètres, devraient être réduits entre Vannes et  Plumelec, où l'arrivée sera jugée au sommet de la côte de Cadoudal (temps pris  sur le cinquième homme).
   
DES ARRIVEES INEDITES OU OUBLIEES

La Pierre-Saint-Martin, la station des  Pyrénées-Atlantiques au seuil du Pays Basque près de la frontière  franco-espagnole, accueille le Tour pour la première fois. C'est l'une des six  villes-étapes inédites de cette 102e édition (avec Utrecht, la digue de  Zélande, Livarot, Muret et Sèvres). En revanche, Pra-Loup renoue avec la course  qui s'y était rendue pour la dernière fois en 1980, cinq ans après la première  visite et le mémorable succès de Bernard Thévenet. Quant au Mur de Huy, grimpé  chaque année à l'occasion de la Flèche Wallonne, il n'avait encore jamais donné  lieu au final d'une étape de la Grande Boucle.  

LE RETOUR DES BONIFICATIONS

Christian Prudhomme, partisan du temps réel  attribué aux coureurs, avait abandonné dès 2008 le principe des bonifications  en temps aux arrivées d'étapes. L'édition 2015 revient sur ce principe pour la  partie de plaine (10, 6 et 4 secondes aux trois premiers de la 2e à la 8e  étape) afin de relancer l'intérêt de la lutte pour le maillot jaune dans la  première moitié de course. "C'est un élément d'animation dès lors qu'on est en  permanence dans la plaine", explique le directeur du Tour. Sans ces  bonifications, les écarts prévisibles dans le contre-la-montre initial  d'Utrecht auraient amené l'équipe du maillot jaune à "verrouiller" la course.
   
L'ALPE D'HUEZ PRES DE PARIS

A l'arrivée dans la station de l'Oisans, le  samedi 25 juillet, les coureurs verront en arrière-plan la Tour Eiffel et les  Champs-Elysées. Jamais encore la célébrissime montée alpestre n'avait été si  proche de Paris, que le peloton ralliera le lendemain au prix d'un transfert  aérien. Mais, ces dernières années, le Tour a déjà rejoint des sommets à la  veille de l'arrivée: le Ventoux en 2009 et le Semnoz en 2013.

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