Cofidis en roue libre
"Dans les premiers jours, exceptionnellement difficiles, c'est compliqué, ça roule très vite. En fait, ça se fait sur la forme intrinsèque, mais trois semaines c'est long et il faut savoir aborder les étapes les unes après les autres, et évaluer où l'en on en sera dans les prochains jours."
Dans une équipe qui a choisi de ne pas retenir son habituel leader Jérôme Coppel, en méforme, toutes les cartes sont redistribuées et les coureurs auront une certaine latitude pour prendre leur chance. Dans le top 10 l'an dernier, Daniel Navarro sera le leader pour le classement général d'une équipe qui compte plusieurs grimpeurs (Nicolas Edet et Rudy Molard). Julien Simon tentera d'exploiter ses qualités de puncheur pour gagner une étape. Pour ceux-là comme pour les autres, il sera possible de s'exprimer et les attaquants seront les bienvenus. Les hommes de Jean-Luc Jonrond vont donc pouvoir se lâcher.
"L'ambition, je l'ai dit aux gars, c'est une étape. Il peut y avoir une échappée dans les Vosges par exemple, et les équipes de leaders ne pourront pas toujours tout contrôler. S'il y a une opportunité, on la saisira. Derrière Navarro, Edet et Simon n'ont pas froid aux yeux et ils auront leur mot à dire. Pour le général, si l'on est réaliste, on n'a pas grand chose à attendre. Mais si Daniel Navarro fait aussi bien que l'an passé, nous serons déjà satisfaits.".
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