Cofidis toujours dans la bataille
Il faut croire que la journée de repos a été bénéfique pour les troupes dEric Boyer. Alors que la première semaine avait laissé un peu damertume, la seconde démarre bien pour Cofidis. Julien El Farès un des animateurs du jour, Tony Gallopin auteur dune sortie pleine de panache à moins de 15km de larrivée et Samuel Dumoulin 10e sur la ligne darrivée, Cofidis a montré quil ne fallait pas lenterrer. Loin de là. « Cétait la consigne, on devait aller dans les coups », a confié El Farès à larrivée à Carmaux. Chose dite, chose faite.
« Pour moi, ce nest jamais très facile après les journées de repos car cest une coupure dans le rythme, a poursuivi le natif de Manosque. Mais aujourdhui, jai attaqué dans une bosse et la bonne échappée est partie. On a mis un peu de temps à partir mais le coup sest fait. Malheureusement pour nous, le peloton a rapidement été pris en main par HTC. Et quand jai vu quon avait 50 seconde à 25km de larrivée, je me suis dit que cétait voué à léchec. Du coup, jai préféré garder mes forces pour les jours à venir. » Il a fini en 163e position et espère bien « remontrer le maillot » dans la montagne.
Si El Farès avait le visage un peu tiré, Tony Gallopin affichait, lui, un grand sourire après sa sortie surprise dans les 15 derniers kilomètres. « Les jambes étaient bonnes et javais lautorisation de mes leaders de jouer la carte dans le final, a expliqué le neveu dAlain Gallopin, directeur sportif de RadioShack. Jaime bien ces finals là avec des bosses de 3-4 kilomètres. On se demande toujours si les sprinteurs vont passer. Du coup, on se prend à y croire et on tente notre chance. Mais les gars qui étaient avec moi nétaient pas des manchots et ils ont fini par me faire sauter la caisse dans le final. Je nai pas de regrets car ils nont pas été au bout. Moi, jai fait le maximum et puis, cétait chouette dêtre avec des champions. »
Malmené par les chutes en première semaine, Samuel Dumoulin sest pour sa part rassuré en prenant une jolie 10e place à Carmaux. Enfin, le champion dEstonie Rein Taaramae, prétendant au maillot blanc, reste à moins dune minute du Néerlandais Robert Gesink. Un écart qui peut lui permettre dendosser dans les jours à venir ce maillot de meilleur jeune également convoité par Arnold Jeannesson (FDJ). Preuve quil ne faut jamais enterré trop vite une équipe.
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