Contador y croit toujours
Indéniablement, il a pour lui une excellente préparation, et de l’expérience dans la gestion d’une course qui s’annonce disputée à bien des égards avec notamment les Pyrénées après les Vosges et les Alpes. « Les Pyrénées feront des dégâts et seront cruciales pour les leaders qui pourront tout perdre en un jour »… D’où la nécessité selon lui d’être déjà parfaitement bien placé, tout en ayant gardé suffisamment d’influx pour la fin du parcours.
Le Tour est difficile cette année, surtout dans sa dernière partie. Contador a déjà prouvé qu’il pouvait faire basculer une course sur la fin. Les cinq derniers jours seront vraiment ardus, avec de la montagne et des enchaînements compliqués. Ce devrait être à son avantage. Du moins le croit-il. Car si les circonstances ont fait qu’il ne s’est pas inscrit dans la durée sur cette épreuve-reine, du moins sur une vraie série, (victoires en 200 et 2009 ) il sait que celle-ci reste son premier objectif et que sa motivation pour cela est intacte. Il n’a pas renoncé à gagner même s’il voit les choses différemment.« Ce n’est pas pareil que lorsque je suis venu pour la première fois à 23 ans, pour découvrir la course et apprendre. Avec le temps, c’est devenu une obligation de faire le Tour et d’essayer de le gagner. C’est une course qui continue à me faire rêver, sinon je ne travaillerais pas aussi dur au quotidien ».
Alberto Contador a digéré les critiques à son encontre, mais regrette la pression et la tension sur ses épaules, ce qui dit-il l’empêche de profiter de l’instant et ne lui laisse pas beaucoup de temps pour apprécier. « Le Tour, tu n’en profites qu’une fois que c’est fini »…. Mais comme il ne compte pas n’en rester pour l’instant qu’aux souvenirs, il affirme s’être préparé de la meilleure façon possible pour avoir encore son mot à dire cette année.
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