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Critérium du Dauphiné - Thibaut Pinot : "Primoz Roglic est un ton au-dessus"

Dauphin de Primoz Roglic (Jumbo-Visma) lors de la deuxième étape du Critérium du Dauphiné jeudi, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) s'est rassuré sur sa forme en haut du Col de Porte. Rapidement sans équipiers, le Franc-Comtois a résisté à Egan Bernal (Team Ineos) mais pas à Roglic, parti seul vers la victoire à quelques centaines de mètres de l'arrivée.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (JUSTIN SETTERFIELD / AFP)

Il n'a pas réussi à décramponner Primoz Roglic (Jumbo-Visma), et à vrai dire, personne ne semble avoir la solution pour le faire. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) a dû s'avouer vaincu jeudi, lors de la deuxième étape du Critérium du Dauphiné. Le Slovène, parti seul à quelques encablures de l'arrivée, située au sommet du Col de Porte, au terme d'une attaque... assis, est actuellement sans équivalent dès que la pente s'élève. Un constat que fait le Français, désormais deuxième du général à 12 secondes du vainqueur du jour. "C'était une belle étape. Les sensations étaient bonnes mais on est tombé sur plus fort tout simplement. Il faut se satisfaire de cette deuxième place. Roglic est un ton au-dessus.", concède Thibaut Pinot.

Arrivé huit secondes après le dernier vainqueur de la Vuelta en compagne d'Emanuel Buchmann (Bora-Hansgrohe) et le surprenant Guillaume Martin (Cofidis), Pinot peut voir le positif : après une bonne rentrée sur la Route d'Occitanie (4e du général), le Français est en jambes et a même devancé Egan Bernal (Team Ineos), l'adversaire a priori le plus à même de concurrencer Roglic actuellement. "On est presque une dizaine à peu près au même niveau. Je sens que je progresse par rapport à l'Occitanie et c'est ce qui importe. Il me reste trois belles journées de montagne."

Par chance, les premiers arrivés ont pu passer entre les gouttes, alors qu'il pleuvait quelques minutes avant leur passage au sommet du Col de Porte. Les coureurs distancés ont eux du subir une grêle très violente, qui les a forcé à mettre pied à terre, voire même à trouver des protections de fortune pour avancer. "La grêle ? je l'ai eue juste en sortant de la douche, c'était assez impressionnant. Si ça arrive une demi-heure plus tôt, je ne sais pas comment l'étape se serait terminée.", souffle le Franc-Comtois.

Vendredi, la troisième étape devrait à nouveau lui convenir, avec le Col de la Madeleine (HC, 17,3 km à 8,3 %), difficile dès le pied mais assez régulier, avant de conclure par la montée de Saint-Martin-de-Belleville (14,8 km à 6 %), plus irrégulière avec plusieurs replats.

Avec AFP.

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