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Cyril Lemoine premier à lancer les hostilités

Entre un bus bloqué sur la ligne d'arrivée pendant de nombreuses minutes et de nombreuses chutes dans le final, la première étape du Tour de France 2013 n'aura pas manqué de piment. Mais elle restera marquée également par une longue échappée au long cours de cinq hommes (Lobato, Cousin, Boom, Lemoine et Flecha). Pour la petite histoire, c'est le Français Cyril Lemoine (Sojasun) qui a attaqué au kilomètre zéro et qui restera le premier attaquant de cette centième édition du Tour de France. Il revient sur sa journée...
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Cyril, il était prévu que vous attaquiez lors de cette première étape ?
"Ce matin au briefing, il avait été dit que nous étions trois coureurs avec Jonathan Hivert, Julien Simon et moi-même à pouvoir attaquer pour l'équipe Sojasun. Je n'ai pas trop calculé et je suis parti le premier au kilomètre zéro".

L'idée était vraiment d'aller au bout sur cette étape malgré les équipes de sprinteurs ?
"L’idée dès ce matin était avant tout d’aller chercher le maillot à pois. J'ai pris un peu d'avance dans l'ascension du jour mais malheureusement le Néerlandais Lars Boom est revenu sur moi. Finalement, il s’est mis dans le rouge et c’est l’Espagnol d’Euskaltel qui a eu le dernier mot".

Qu'est-ce-qui s'est passé quand l'échappée s'est fait reprendre ?
"Nous nous sommes fait rattraper à 37 kilomètres de l'arrivée. Cela roulait vite dans le peloton. Puis, cela a temporisé légèrement à 15 kilomètres de l’arrivée. Après, tout s’est emballé à nouveau. Il y avait tout de même une grande nervosité dans le peloton. C’est pour cela aussi qu’il y a eu quelques chutes dans le final.

Vous étiez au courant de ce qui se passait sur la ligne d'arrivée ?
"Pas du tout. Ce sont les aléas de la course. Heureusement tout cela s’est bien terminé. L'important pour moi c'est d'avoir évité les chutes. J’étais un peu "rincé". Je me suis retrouvé dans une cassure et j’ai terminé tranquillement l’étape". 

On va revoir souvent des Sojasun dans les échappées ?
"Vous savez, on regard le roadbook tous les matins et après on communique beaucoup entre nous. On a quand même beaucoup de liberté de manœuvre dans notre équipe. Après il faut bien réfléchir et ne pas courir tous les lièvres à la fois. Il faudra également bien réfléchir".

Vidéo: le résumé de l'étape

 

Le résumé de la première étape

 

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