Cyril Lemoine premier à lancer les hostilités
Cyril, il était prévu que vous attaquiez lors de cette première étape ?
"Ce matin au briefing, il avait été dit que nous étions trois coureurs avec Jonathan Hivert, Julien Simon et moi-même à pouvoir attaquer pour l'équipe Sojasun. Je n'ai pas trop calculé et je suis parti le premier au kilomètre zéro".
L'idée était vraiment d'aller au bout sur cette étape malgré les équipes de sprinteurs ?
"L’idée dès ce matin était avant tout d’aller chercher le maillot à pois. J'ai pris un peu d'avance dans l'ascension du jour mais malheureusement le Néerlandais Lars Boom est revenu sur moi. Finalement, il s’est mis dans le rouge et c’est l’Espagnol d’Euskaltel qui a eu le dernier mot".
Qu'est-ce-qui s'est passé quand l'échappée s'est fait reprendre ?
"Nous nous sommes fait rattraper à 37 kilomètres de l'arrivée. Cela roulait vite dans le peloton. Puis, cela a temporisé légèrement à 15 kilomètres de l’arrivée. Après, tout s’est emballé à nouveau. Il y avait tout de même une grande nervosité dans le peloton. C’est pour cela aussi qu’il y a eu quelques chutes dans le final.
Vous étiez au courant de ce qui se passait sur la ligne d'arrivée ?
"Pas du tout. Ce sont les aléas de la course. Heureusement tout cela s’est bien terminé. L'important pour moi c'est d'avoir évité les chutes. J’étais un peu "rincé". Je me suis retrouvé dans une cassure et j’ai terminé tranquillement l’étape".
On va revoir souvent des Sojasun dans les échappées ?
"Vous savez, on regard le roadbook tous les matins et après on communique beaucoup entre nous. On a quand même beaucoup de liberté de manœuvre dans notre équipe. Après il faut bien réfléchir et ne pas courir tous les lièvres à la fois. Il faudra également bien réfléchir".
Vidéo: le résumé de l'étape
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