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Degenkolb: "un sport à 100% sans dopage est une illusion"

Fervent défenseur d'un sport propre, le sprinteur allemand John Degenkolb, lauréat de Milan-San Remo et Paris-Roubaix au printemps, n'en reste pas moins convaincu qu'un "sport à 100% sans dopage est une illusion", dans une interview jeudi au site allemand t-online.de.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
John Degenkolb  (SYLVAIN THOMAS / AFP)

"On ne doit pas s'attendre à un cyclisme libéré à jamais des tricheurs. Et c'est valable pour les autres sports. Le sport à 100% sans dopage est une illusion", déclare le spécialiste des classiques de l'équipe Giant, à un peu  plus de deux semaines du Tour de France. 

Degenkolb pense qu'il reste encore beaucoup à faire dans la chasse aux tricheurs. "C'est la tache de la Fédération internationale, elle a déjà beaucoup fait, mais à mon avis les décisions doivent être prises plus rapidement, souligne l'Allemand, estimant que "dans le cas de l'équipe Astana  par exemple, les choses trainent depuis trop longtemps.

L'équipe Astana du vainqueur du Tour de France, l'Italien Vincenzo Nibali, a conservé la licence lui donnant accès aux grandes courses dont le Tour de France, malgré les cas de dopage qui l'ont affectée l'année passée.

Degenkolb souligne au passage que lui et ses compatriotes Marcel Kittel et Tony Martin ont "fait un pacte" pour une "tolérance zéro"."Et on a montré qu'on pouvait réussir sans dopage. Quiconque ne nous croit pas peut venir à nos entrainements pour être convaincu de notre honnêteté", insiste Degenkolb qui espère décrocher fin juin son premier titre de champion  d'Allemagne avant de se lancer sur les routes du Tour.

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