Delaplace: "Motivé sur mes terres"
Vous aviez eu des consignes pour prendre une échappée ?
Anthony Delaplace - L’équipe m’avait dit d’aller dans l’échappée, et comme j’étais en Normandie, j’étais motivé sur mes terres. Il y avait mon bus de supporters qui est venu m’encourager. Même si je pense que cela n’avait pas de grande chance d’aller au bout, on a tenté quand même. Je me suis dit, on ne sait jamais, cela peut marcher. Mais comme Arashiro était à deux minutes au général, ça a bloqué un peu. Si on avait été tous les trois à dix minutes, on aurait pu aller plus loin, mais c’est comme ça.
Vous êtes-vous bien entendus avec vos compagnons d'échappée ?
AD - On s’est bien entendu dans l’échappée. Arashiro marchait fort sur la fin, il passait des « gros bouts », on l’a laissé faire. Tant que je n’ai pas franchi la ligne d’arrivée, je continue à y croire, c’est dans mon tempérament. Je crois toujours que les échappées vont aller au bout, ce n’est pas souvent le cas, mais c’est comme ça, c’est mon tempérament, je n’arriverai pas à le changer.
Vous-êtes vous fait plaisir devant vos supporteurs ?
AD - Traverser la Normandie devant, cela fait plaisir. J’y tenais, et les trois prochaines journées ne sont pas très compliquées jusqu’à samedi. On s’est partagé les points grimpeurs avec David Moncoutié pour éviter de perdre des forces à s’attaquer tous les deux, on ne sait jamais si il y a une échappée à venir, c’est toujours intéressant d’avoir des points.
Qu’est-ce qui a manqué à cette échappée ?
AD - Si ils nous avaient laissé dix minutes, ça aurait peut-être pu le faire, mais ça s’est mis en route derrière donc, il n’y avait pas grand-chose à faire. J’espère que je pourrais jouer une victoire d’étape d’ici la fin du Tour. Pour l’instant je vais bien récupérer, car mine de rien, je me suis usé !
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