Paris-Roubaix : le Néerlandais Dylan Van Baarle en route vers la victoire, suivez le final de "l'Enfer du Nord"
A partir de 11 heures, plus de 150 coureurs se sont élancés sur les 257,2 km qui séparent Compiègne (Oise) du vélodrome de Roubaix.
Ce qu'il faut savoir
Des pavés, de la poussière, de la sueur et des larmes. La 119e édition de la reine des Classiques, Paris-Roubaix, débute dimanche 17 avril. A partir de 11 heures, plus de 150 coureurs s'élanceront sur les 257,2 km qui séparent Compiègne (Oise) du vélodrome de Roubaix. Suivez cette course mythique avec franceinfo.
Un parcours classique. Quasi inchangée par rapport à l'année passée, hormis la traversée des premiers secteurs pavés dans le Cambrésis, la route de Paris-Roubaix garde les mêmes grands rendez-vous, à commencer par la Trouée d'Arenberg et ses pavés défoncés, à l'entrée des 100 derniers kilomètres.
Vers un sprint au vélodrome. Les baroudeurs doivent s'y faire, une arrivée en solitaire est devenue rare au vélodrome Pour trouver trace d'un "solo", il faut remonter à 2014 et au succès du Néerlandais Niki Terpstra. Ces dernières années, les sprints en petit comité ont concerné deux (2018 et 2019), trois (2021), quatre (2016), cinq (2017) et même six coureurs (2015).
Christophe Laporte, principal espoir de podium côté français. Le seul podium tricolore au 21e siècle appartient à Sébastien Turgot qui, en 2012, avait réglé le sprint pour la deuxième place derrière le Belge Tom Boonen. Le précédent ? la victoire de Frédéric Guesdon en 1997. Un quart de siècle plus tard, les Français misent sur Anthony Turgis (2e de Milan-Sanremo), s'il est tout à fait remis de ses récentes chutes, Valentin Madouas (3e du Tour des Flandres) et surtout Christophe Laporte (2e de Gand-Wevelgem) ont les qualités pour provoquer la surprise, à défaut de s'inscrire parmi les premiers favoris.