Replay Tour de France : revivez la victoire de Wout van Aert au Mont Ventoux

Article rédigé par Pierre Godon - Marianne Chenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le coureur français Julian Alaphilippe lors de la 11e étape du Tour de France entre Sorgues et Malaucène, le 7 juillet 2021. (THOMAS SAMSON / AFP)

Tant pis pour l'indigestion de dénivelé ! Le peloton de la Grande Boucle a eu droit à une double dose de Ventoux pour la 11e étape, mercredi, qui reliait Sorgues à Malaucène.

Ce qu'il faut savoir

Les amateurs de cyclisme avaient coché la date du 7 juillet sur leur calendrier, jour de la 11e étape du Tour de France, entre Sorgues et Malaucène, avec deux ascensions du mont Ventoux au programme. Soit 198 km de sueur et d'effort à suivre sur france.tv pour les images et ici même pour la commenter avec nous.

Victoire de Wout van Aert, Pogacar en contrôle. C'est le Belge Wout van Aert qui s'est imposé en solitaire, après avoir lâché ses camarades d'échappée parmi lesquels figurait Julian Alaphilippe. Le maillot jaune Tadej Pogacar s'est fait distancer par Jonas Vingegaard dans les derniers mètres de la seconde ascension mais a pu revenir dans la descente.

Le "géant de Provence" impressionne toujours autant. C'est à partir de la moitié de l'étape, autour du kilomètre 100 que les choses sérieuses vont vraiment commencer avec la première ascension du Ventoux, par son versant "facile", long de 22 km à 5,1% de moyenne. Rebelote par le versant difficile, celui où Tom Simpson a laissé sa vie un jour de cagnard en 1967, 15,7 km à 8,8%, des pourcentages encore raisonnables, mais une ascension interminable (une bonne heure, deux fois l'Alpe d'Huez), sans répit, qui use l'organisme à petit feu. 

Un lieu où s'écrit la légende du Tour. Evoquez le Ventoux auprès des fans de cyclisme, et une foule d'images s'invite : Chris Froome qui continue sa montée à pied après avoir cassé son vélo, le malaise d'Eddy Merckx en 1970, la petite phrase de Louison Bobet qui qualifie "d'enfer" son ascension en pleine canicule... Sans parler de la descente finale, que les coureurs graviront à tombeau ouvert.

Réaction attendue des coureurs qui ont perdu gros en première semaine. Avis à Richard Carapaz, le leader de l'équipe Ineos, Jonas Vingegaard, la tête de gondole de rechange de l'équipe Jumbo (orpheline de Primoz Roglic), et des quelques autres cadors qui nourrissent des ambitions au classement général : mettre le feu à la course peut permettre de gagner de précieuses minutes dans une hiérarchie très ouverte, derrière Tadej Pogacar.