Douzième étape : les favoris passent leur tour
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Le parcours : aussi plat que possible
Le tracé du Tour 2013 ne laisse pas de place au doute : après avoir fait remonter les coureurs vers la Normandie mardi, les organisateurs ont souhaité que le peloton rejoigne les Alpes en trois jours. Ils ont donc tracé une longue diagonale à travers la France, de Fougères à Lyon, où le peloton devrait filer vitesse grand V. Pour cette première étape de transition, le tracé ne présente en effet pas la moindre difficulté -pas même un petit col de 4e catégorie- et le sprint massif, à Tours, semble inévitable. L’arrivée en tête d’une échappée au long cours tiendrait de l’exploit. Jean-François Pescheux, directeur de course du Tour, espère toutefois que « ceux qui n’auront rien fait depuis le départ du Tour voudront se montrer ». « Et puis, le lendemain d’un contre-la-montre, il peut se passer beaucoup de choses, ajoute-t-il. La fatigue commence à peser, les équipes ne veulent pas cadenasser la course… c’est une étape-piège ».
L’enjeu : battre Cavendish
Après avoir déséquilibré Tom Veelers dans le sprint de Saint-Malo, mardi, Mark Cavendish s’est retrouvé dans l’œil du cyclone. Exempté de déclassement par les commissaires de courses mais hué dans le contre-la-montre du Mont-Saint-Michel, le sprinteur britannique est devenu l’ennemi public numéro un. L’intéressé scande qu’il a gardé sa trajectoire, la victime estime que « Cav’ » l’a délibérément percuté. Pour l’homme aux 24 victoires sur le Tour, le seul moyen d’effacer cette mésaventure sera de s’imposer sans la moindre once de controverse, à la régulière. L’arrivée à Tours lui offre cette opportunité : saura-t-il la saisir ?
Le coureur à suivre : Marcel Kittel
Premier maillot jaune du Tour 2013, seul double vainqueur d’étape après plus de dix jours de course, le jeune sprinteur allemand (25 ans) a revêtu depuis dix jours un nouveau statut. Impressionnant de puissance face à son compatriote André Greipel mardi, Marcel Kittel est le nouvel homme à battre des sprints massifs, lui qui n’était pas allé au bout de sa première Grande Boucle en 2012, malade (abandon à la 5e étape).
Le chiffre : 7
Pour la septième fois de son histoire, la ville de Tours accueillera une arrivée du Tour. La dernière en date, en 2005 (3e étape), était remportée par Tom Boonen qui s’offrait alors une seconde victoire consécutive. Le Belge abandonnait une semaine plus tard dans les Alpes. Prémonitoire ?
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