Cet article date de plus d'onze ans.

Dumoulin : "Gagner des courses m'a rendu plus fort"

Vainqueur d'étape sur l'Etoile de Bessèges début février, Samuel Dumoulin a donné une première victoire à AG2R- La Mondiale cette saison. Imité par Jean-Christophe Péraud sur le Tour Méditerranéen, le natif de Vénissieux se confie sur son retour dans la formation de Vincent Lavenu, après quatre ans d'exil à Cofidis.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Comment se passe votre acclimatation dans une équipe que vous connaissez bien?
Samuel Dumoulin : On essaie de trouver un collectif et des automatismes. Je ne suis pas passé loin de la victoire pour mes débuts à La Marseillaise, on a vraiment eu un bon comportement. Et après, on a pu pousser collectivement sur Bessèges pour gagner. Ce succès a fait du bien à l'équipe et il a enlevé de la pression. A moi aussi d'ailleurs puisque ça faisait plus d'un an que je n'avais pas gagné. On est sur la bonne voie pour en décrocher d'autres.

Le côté familial a-t-il pesé dans votre choix?
SD : Il y a évidemment le côté familial puisque c'est mon beau-père (Vincent Lavenu, manager de l'équipe, ndlr) qui dirige l'équipe. J'habite là où se trouve le siège de l'équipe. C'est sûr que j'avais envie de retravailler avec la famille. Mais il y avait aussi une bonne matière au sein d'AG2R La Mondiale. A les voir l'an dernier sur les courses, on sentait qu'il manquait seulement une petite alchimie pour que le groupe puisse s'épanouir. Moi j'ai essayé d'apporter ça cet hiver. Un peu de confiance… J'ai l'impression qu'on va pouvoir faire de belles choses avec cette équipe cette saison.

Quelles sont vos ambitions pour le 100e Tour de France qui aura lieu cette année?
SD : Le Tour de France, dans ma tête, c'est une course à part, étant donné que je ne suis pas un coureur de classement général. Donc je ne me focalise pas dessus. Je ferai ma saison, mes courses. Puis, le Tour j'y penserai au moment du départ. Je n'étais pas loin de gagner l'an passé. Mais je ne veux pas me mettre une pression supplémentaire à l'idée de gagner une étape sur le 100e Tour. Si ça doit venir ça viendra tout seul.

Vous arrivez avec l'étiquette de vainqueur de courses. Est-ce une pression supplémentaire dans une équipe en mal de victoires la saison passée?
SD : Oui c'est de la pression. Ca fait maintenant cinq années que je gagne des courses. C'est marqué, donc on compte sur moi. C'est quelque chose qui a été difficile à appréhender au début. J'avais tendance à voir le côté négatif alors qu'aujourd'hui ça m'apporte une force et ça me "booste".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.