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Fédrigo retrouve ses sensations

La saison 2011 est désormais du passé pour Pierrick Fédrigo. Si le coureur de la FDJ avait bien glané quelques places d'honneur l'an passé, cette maladie de Lyme l'avait sérieusement diminué. Après une bonne préparation, le natif de Marmande a d'ores et déjà de bonnes sensations, comme il l'a déjà prouvé avec une encourageante septième place sur l'Etoile de Bessèges.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Pierrick Fédrigo (A. MARCHI / MAXPPP TEAMSHOOT)

Comment s’est passée la préparation d’avant-saison ?
- Cela s’est préparé gentiment. Comme un peu chaque année. La reprise après un mois et demi de coupure. Nous avons notamment passé une semaine de stage en Corse. Nous sommes allés sur des routes que l’on ne connaissait pas trop, et on a réussi à les adopter un peu. C’était une bonne mise en bouche pour ce début de saison. C’était à la fois un petit repérage pour le prochain Tour de France, et surtout pour le Critérium International. En plus, on a réussi avec l’équipe de revenir en World Tour, donc c’est que l’équipe marche bien, et on va essayer de prouver cette année que l’on a notre place parmi l’élite.

Dans une saison, est-ce que la préparation n’est finalement pas le moment le plus difficile ?
- Pas forcément. Pendant la préparation, il y a beaucoup de coureurs qui font énormément de kilomètres, on commence à être un peu dans les intensités. On a toujours hâte de se retrouver en stage avec les coéquipiers, pour voir un peu où l’on en est concernant notre condition. Je suis des coureurs qui s’entraînent seuls, donc je n’ai pas forcément de repères par rapport à ma condition. Mais je me sens bien.

Votre saison 2011 a été gâchée en partie en raison de votre maladie (de Lyme), est-ce que ce n’est plus qu’un mauvais souvenir ?
- Par rapport à l’année dernière, j’ai quand même d’autres sensations. On a pu faire des petits tests sur vingt minutes, qui ont prouvé que j’étais en meilleure condition que l’an passé. Tout cela est plutôt rassurant pour le début de saison. L’an passé, j’avais bien débuté avec une quatrième place à l’Etoile de Bessèges, et une deuxième notamment au GP de Plumelec. Mais je n’étais pas au meilleur niveau, et aujourd’hui, je sens que j’ai vraiment d’autres sensations.

Quelle est votre ambition pour 2012 ?
- Je ne vais pas dire rattraper 2011, car on ne rattrape jamais le temps perdu. Mon but est de prendre du plaisir, et essayer de gagner de bonne heure pour retrouver confiance. Le Tour de France n’est pas l’objectif du début de saison, parce que plus on se rapproche du mois de juillet, plus ça le devient. Pour moi, c’est d’être là dès la première course. De la gagner c’est autre chose, mais être acteur, et faire la course.

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