Florence candidate pour accueillir le Tour
"Si on se place d'un point de vue géographique et historique, c'est presqu'une incongruité que le Tour ne soit jamais parti d'Italie", a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme, directeur du Tour en relevant que la plus grande épreuve du monde s'était déjà élancée de tous les pays limitrophes de la France, et même au-delà (Pays-Bas, Irlande). Les organisateurs de la Grande Boucle ont reçu une autre candidature italienne, venant de la Ligurie, province frontalière. Ils ont été également contactés par une délégation venant de Vénétie et menée par une descendante d'Ottavio Bottecchia (double vainqueur du Tour dans les années 1920) pour un éventuel Grand départ à Venise.
"Lors de notre dernier passage en Italie (Cuneo en 2008), nous avons été reçus de façon formidable", a souligné Christian Prudhomme. "Tout était en jaune (la couleur du Tour) et je suis sûr que nous aurons la même chose à Pinerolo en juillet prochain". "Nous avons d'excellentes relations avec Angelo (Zomegnan, directeur du Giro", a ajouté le directeur du Tour pour couper court à toute hypothétique polémique sur la venue du Tour en territoire italien. Et d'ajouter : "Le cyclisme a tout à gagner à aller hors de ses frontières".
Le Tour, qui part hors de France sur le rythme d'une année sur deux désormais ("comme dans les années 1970", a remarqué Christian Prudhomme), a reçu nombre d'offres venant de pays plus ou moins lointains. L'Espagne (Barcelone), l'Ecosse (Edimbourg), la Grande-Bretagne (Yorkshire), les Pays-Bas (Limbourg, Utrecht), l'Allemagne (Mannheim), l'Autriche (Tyrol, Salzburg) et le Qatar ont fait acte de candidature. En 2012, ce sera au tour de la Belgique de servir de rampe de lancement au peloton du Tour de France.
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