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Galibier : chose promise, chose dûe

Annoncée comme l’étape reine de ce Tour 2011, Pinerolo – Serre-Chevalier, et ses trois cols mythiques, aurait pu se voir amputée de quelques kilomètres. Ou pire, être en partie neutralisée. Touché par la neige en début de semaine, le Galibier était en effet quasi impraticable. Une amélioration de conditions climatiques devrait toutefois permettre au peloton de franchir ce col qui fête, cette année, son centenaire.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Depuis quelques jours, les organisateurs du Tour surveillent d’un œil un peu préoccupé les bulletins météorologiques concernant les Alpes du Sud. Et plus précisément ceux qui pointent sur les cols d’Agnel, de l’Izoard et du Galibier. Les trois cols hors catégorie au programme de la 18e étape. Selon les prévisions, le risque d’averse est bien présent pour la fin d’étape et donc dans l’ascension du Galibier. Si les températures baissent, le peloton pourrait alors être accompagné par quelques flocons dans la montée finale qui se jugera à 2645 mètres d’altitude. En début de semaine, le sommet du Galibier avait déjà été touché par de fortes chutes de neige.

Dans ces conditions, ASO, la société organisatrice du Tour, doit forcément prévoir un plan B. « Plusieurs scénarios sont possibles, explique Jean-François Pescheux, directeur de course. Soit on neutralise la course pendant un certain temps pour, par exemple, franchir l’Izoard en cas de neige au sommet. Soit la neige est au Galibier et alors on devra raccourcir un peu l’étape en avançant l’arrivée. » Avant d’ajouter : « Si on devait procéder ainsi ce serait bien évidemment une déception pour les coureurs et les organisateurs mais on n’a pas le choix. On doit prendre en compte les aléas de la météo. C’est la seule chose qu’on ne maîtrise pas. On fait donc avec. »

En 1996, des conditions exécrables avaient obligé les organisateurs à interrompre l’étape car le Galibier était enneigé. « J’étais 3e au général et j’avais prévu d’attaquer fortement, se souvient Richard Virenque. Malheureusement, l’étape a été raccourcie de 30km. » Sportivement parlant, une modification du parcours pourrait, cette année aussi, changer la donne. « Si jamais les conditions nous obligent à prendre des décisions, c’est sûr que ça peut avoir une influence sur le classement, » confirme Jean-François Pescheux. « Je ne suis pas trop inquiet, je pense que ça va passer, » s'empresse-t-il d'ajouter. Une impression que Christian Prudhomme, directeur du Tour, a confirmé à la fin de la 17e étape suite aux dernières prévisions météorologiques.

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