Cyclisme : à 35 ans, Geraint Thomas prolonge deux ans chez Ineos Grenadiers
Le vainqueur du Tour de France 2018 a signé un nouveau contrat de deux ans avec la formation britannique lundi.
On aurait pu penser qu'il aurait des envies d'ailleurs, après douze ans dans son équipe de coeur, à cause d'une concurrence grandissante (Egan Bernal, Richard Carapaz, Pavel Sivakov). Mais Geraint Thomas a décidé de rempiler. À 35 ans, le vanqueur du Tour de France 2018 a signé, lundi 20 décembre, un nouveau contrat de deux ans avec Ineos Grenadiers. C'est l'équipe cycliste britannique dans laquelle il évolue depuis 2010 (elle s'appelait alors Sky) qui s'est chargée de l'annonce.
" 'G' est avec nous depuis le début, souligne le directeur adjoint de l'équipe Ineos, Rod Ellingworth. Il a gagné les plus grandes courses, a encadré des coureurs plus jeunes (...) Nous savons, et il le sait aussi, qu'il y a encore de très bonnes choses à atteindre ensemble. Il a encore soif de succès au plus haut niveau".
I was 23 when I signed my first contract with this team. It’s not been a bad run since then hey? There’s nowhere else I’d rather race my bike. The show goes on @INEOSGrenadiers pic.twitter.com/pAfOzgLbgz
— Geraint Thomas (@GeraintThomas86) December 20, 2021
Une 16e saison chez les professionnels
Le Gallois de 35 ans, vainqueur du Tour de France 2018, qui s'est luxé l'épaule lors de la dernière édition de la Grande Boucle, s'est dit toujours aussi déterminé.
"Je suis super content des dernières années de ma carrière avec Ineos, déclare le Gallois dans un communiqué. Bien sûr je veux continuer à gagner. Mais faire partie d'une équipe qui peut gagner et m'amuser avec certains de mes meilleurs camarades est tout aussi important. Et pour y parvenir, je dois être au meilleur de ma forme." Geraint Thomas a passé les deux dernières semaines dans un camp de présaison 2022 à Majorque, pour préparer sa 16e saison en tant que professionnel.
Les Ardennaises, dernier objectif majeur
Outre le Tour en 2018, il a déjà remporté les classiques Paris-Nice (en 2016), le Critérium du Dauphiné (en 2018) ainsi que le Tour de Romandie (en 2021). En 2022, aura-t-il toujours un plein costume de leader, notamment sur les courses d'une semaine qu'il affectionne, ou un rôle en transition pour favoriser les nouvelles têtes d'affiche d'Ineos ?
En indiquant dans le communiqué son appétence pour les classiques ardennaises (Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège), Thomas s'ouvre néanmoins à de nouveaux défis. "Je vais probablement me projeter sur les Ardennaises, que je n'ai courues avec un vrai objectif", a-t-il précisé. Très bon rouleur mais peu explosif, le Gallois était en début de carrière un spécialiste des pavés, qui conviennent mieux à son profil de coureur (7e de Roubaix et 8e du Tour des Flandres en 2014). Mais il n'oublie pas pour autant la Grande Boucle, qu'il avait survolée en 2018. "Ensuite j'aimerais m'aligner sur le Tour et y jouer un grand rôle", a complété Thomas.
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