Gilbert:"Valverde, l'homme à surveiller"
Vous avez remporté dimanche dernier l'Amstel Gold Race, Alejandro Valverde s'est imposé mercredi dans la Flèche Wallonne. Est-il l'homme à battre ?
Philippe Gilbert : "Valverde a déjà gagné huit fois cette saison. A Liège, il a gagné deux fois, il est toujours dans le top 5, le top 10. Pour moi, c'est l'homme à surveiller."
Qui d'autre va jouer la gagne ?
P G : "Kwiatkowski est très jeune mais il est déjà très impressionnant, sur ce qu'il a montré au Tour du Pays basque, à l'Amstel Gold Race, à la Flèche Wallonne. On peut compter sur lui. Nibali est toujours meilleur sur 260 kilomètres que sur 200. Il y en a d'autres comme Daniel Martin. Pour Joaquim Rodriguez, la question est de savoir s'il a récupéré de ses chutes. Mais c'est un spécialiste de Liège, Moreno également, son équipe est très forte en général. En cherchant, on peut trouver d'autres noms aussi..."
Quelles conséquences auront les modifications de parcours ?
P G : "Cela va changer pas mal de choses, je crois qu'il y aura plus de mouvements que par le passé. C'est un parcours avec des moments très intenses, avec des successions de côtes et des plages plus roulantes, propices aux attaques. C'est difficile alors de contrôler et c'est là qu'il est important d'avoir une équipe autour de soi."
Qu'avez-vous tiré de votre reconnaissance (vendredi) ?
P G : "J'ai pris bonne note, il y a par exemple des pavés dans le final, des trous dans la chaussée car on a des hivers assez rudes chez nous. On peut perdre toute chance sur un problème mécanique."
La météo annonce un rafraîchissement...
P G : "Je m'adapte à tous les climats mais j'aime autant quand c'est plus frais. Toutes les personnes qui souffrent d'allergie au pollen sont très ennuyées en ce moment. J'en ai souffert à la Flèche Wallonne. S'il y a 5 ou 6 degrés en moins, ce sera un avantage."
Le roi Philippe est attendu au départ. Y aura-t-il un autre "roi Philippe" à l'arrivée ?
P G : "(gêné) Ce n'est jamais venu de moi. Je n'oserai pas dire ça."
Que représente le fait d'en arriver à la 100e édition ?
P G : "C'est marquant, on voit la place qui est faite dans les médias à cette édition. Mais je crois que je réaliserai surtout après. Pour l'instant, je suis concentré sur la course. Je la prends comme une course normale."
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