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Giro 2023 : 70 kilomètres de chrono, retour à Rome pour l'arrivée... Le parcours du Tour d'Italie officialisé

Le Giro 2023 pourrait sourire autant aux rouleurs qu'aux grimpeurs, d'après son parcours, révélé lundi.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le trophée du Tour d'Italie 2023, lors de la présentation du parcours du Giro, le 17 octobre 2022 à Milan (MARCO BERTORELLO / AFP)

Cinq ans après son dernier passage mouvementé au milieu des "nids-de-poule" de la capitale, le Tour d'Italie va retrouver Rome en 2023. La 106e édition du Giro, du 6 au 28 mai, fera la part belle aux grimpeurs, mais aussis aux spécialistes de l'exercice chronométré.

L'épreuve, qui s'élancera des Abruzzes et qui se terminera sur les Forums impériaux de Rome, offre un parcours très montagneux avec un dénivelé positif global de 51,3 kilomètres. Sept arrivées au sommet sont prévues sur les 21 jours de course.

De quoi attirer Evenepoel ?

Les experts du contre-la-montre vont également y trouver leur compte puisque trois épreuves leur sont proposées. La première, longue de 18,4 kilomètres dans les Abruzzes, avec une petite bosse dans le final. La neuvième, avec 33,6 km entièrement plats en Emilie-Romagne. Enfin, la 20e, à la veille de l'arrivée, véritable mini-étape de montagne de 18,6 km menant à Monte Lussari avec 7,5 km d'ascension à 12% de moyenne, qui ajustera le classement général final.

Au total, 70,6 km de chrono seront proposés, ce qui n'avait plus été vu depuis 2013 (75,4 km). Ce choix est un argument concret pour attirer le prodige belge Remco Evenepoel, récent vainqueur de la Vuelta et toujours indécis quant à son programme en 2023.

Après avoir débuté à Budapest, en Hongrie l'an passé, la bataille pour le maillot rose se disputera cette fois quasiment intégralement sur les routes italiennes. La seule incursion à l'étranger est prévue lors de la 13e étape, avec une arrivée en Suisse, à Crans Montana.

Plusieurs cols au-dessus des 2 000 mètres d'altitude

En montagne, où se décidera la bataille pour le maillot rose bien avant le pavé romain, quatre grands rendez-vous sont annoncés, avec des étapes approchant ou dépassant les 5 000 mètres de dénivelé positif : dans le massif du Gran Sasso (2 135 m d'altitude) des Apennins (7e étape), à Crans Montana (13e étape) - avec le passage par le col du Grand Saint-Bernard (2 469 m), point culminant de cette édition -, à Monte Bondone (16e étape) et enfin les Tre Cime di Lavaredo (2 304 m) dans les Dolomites (19e étape).

Pour la seconde année consécutive, le Giro ne se terminera pas à Milan, ville finale la plus fréquentée dans l'histoire du Tour d'Italie. Pas de Vérone non plus donc, qui avait servi de lieu de sacre pour l'Australien Jai Hindley (Bora-Hansgrohe) en 2022. Ce ne sera que la cinquième fois que Rome accueillera l'étape finale de la course plus que centenaire.

Le dernier passage du Giro dans la capitale, en conclusion de l'édition 2018, avait laissé un souvenir mitigé au peloton, malgré le décor majestueux. L'étape avait été en effet tronquée, la faute aux chaussées imparfaites et aux redoutés "nids-de-poule" des rues romaines. Les coureurs, invoquant des raisons de sécurité, avaient obtenu que les temps soient neutralisés à environ 80 kilomètres de l'arrivée. 

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